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C'est une première dans l'histoire de la Ve République : un magazine people publiait il y a une dizaine de jours un reportage photos révélant la supposée liaison du président de la République en exercice, avec une actrice, alors qu'on le croyait en couple avec sa première dame. Ce magazine, c'est Closer. Les protagonistes s'appellent François Hollande, Julie Gayet et Valérie Trierweiler.
La directrice de la rédaction du Closer français, Laurence Pieau, était l'invitée du Supplément de Canal+, ce dimanche 19 janvier, pour répondre aux interrogations de Maïtena Biraben sur la question. Le GayetGate, qui a conduit Valérie Trierweiler à l'hôpital pour épuisement avant son retour à La Lanterne survenu samedi 19 janvier dans l'après-midi, relevait-il du droit à l'information ou du non-respect de la vie privée ? Les avis divergent. Pourtant, pour Laurence Pieau, la question ne se pose pas : "Je n'ai pas vraiment douté à les publier. A partir du moment où cette histoire a été évoquée au Grand Journal fin décembre, où on en rit sur des plateaux de télé, où la rumeur courait et où elle est devenue avec ces images une information, il n'y avait pas d'hésitation."
Cette affaire, qui selon Pieau était connue de certaines rédactions de grands hebdomadaires d'information, n'avait pas été ébruitée, pourtant Closer a franchi le pas en la révélant au grand public. Là encore, Laurence Pieau, qui comprend cependant que "la publication de ces clichés aient pu choquer", se défend habilement : "Cette histoire commence à aller sur la place publique et commence à être connue par des centaines de personnes. (...) Je me sens autorisée à faire partager aux lecteurs une information connue par un nombre de plus en plus grand d'initiés", explique-t-elle, s'appuyant sur les plus grands dirigeants du groupe Mondadori, en Italie, qui ont donné leur aval pour la publication des clichés concernés.
Et pour ceux qui accusent Closer d'avoir détruit la vie intime du couple présidentiel, la journaliste rétorque : "Les photos actent une situation très minée dans le couple depuis de nombreux mois. (...) Je me mets à sa place : effectivement ces photos sont violentes. Elles ne viennent que conforter des soupçons de Valérie Trierweiler, des choses qui se racontent à Paris, et qui lui parviennent aux oreilles."
Il est vrai que bon nombre d'observateurs s'étaient étonnés de l'anormale froideur entre François Hollande et sa compagne lors de la traditionnelle galette des rois à l'Elysée...
Pour Laurence Pieau, le droit de publier les clichés réside aussi dans le fait que la principale intéressée, Valérie Trierweiler - qui n'a jamais tenté de faire interdire la parution des photos ni demandé le retrait du magazine des kiosques - soupçonnait l'idylle. "Si ce n'était pas le cas, nous aurions peut-être choisi de ne pas les publier", poursuit-elle.
Loin d'être totalement froide face à la situation de la première dame de France, la directrice de la rédaction de Closer éprouve beaucoup d'empatie à son égard : "C'est une histoire humaine. On n'est pas fait d'un bloc. Evidemment, c'est une situation difficile, mais ce n'est pas Closer qui l'y a mise."
Découvrez l'interview de Laurence Pieau, directrice de la rédaction du magazine Closer, dès maintenant dans notre player vidéo.
Joachim Ohnona
La directrice de la rédaction du Closer français, Laurence Pieau, était l'invitée du Supplément de Canal+, ce dimanche 19 janvier, pour répondre aux interrogations de Maïtena Biraben sur la question. Le GayetGate, qui a conduit Valérie Trierweiler à l'hôpital pour épuisement avant son retour à La Lanterne survenu samedi 19 janvier dans l'après-midi, relevait-il du droit à l'information ou du non-respect de la vie privée ? Les avis divergent. Pourtant, pour Laurence Pieau, la question ne se pose pas : "Je n'ai pas vraiment douté à les publier. A partir du moment où cette histoire a été évoquée au Grand Journal fin décembre, où on en rit sur des plateaux de télé, où la rumeur courait et où elle est devenue avec ces images une information, il n'y avait pas d'hésitation."
Cette affaire, qui selon Pieau était connue de certaines rédactions de grands hebdomadaires d'information, n'avait pas été ébruitée, pourtant Closer a franchi le pas en la révélant au grand public. Là encore, Laurence Pieau, qui comprend cependant que "la publication de ces clichés aient pu choquer", se défend habilement : "Cette histoire commence à aller sur la place publique et commence à être connue par des centaines de personnes. (...) Je me sens autorisée à faire partager aux lecteurs une information connue par un nombre de plus en plus grand d'initiés", explique-t-elle, s'appuyant sur les plus grands dirigeants du groupe Mondadori, en Italie, qui ont donné leur aval pour la publication des clichés concernés.
Et pour ceux qui accusent Closer d'avoir détruit la vie intime du couple présidentiel, la journaliste rétorque : "Les photos actent une situation très minée dans le couple depuis de nombreux mois. (...) Je me mets à sa place : effectivement ces photos sont violentes. Elles ne viennent que conforter des soupçons de Valérie Trierweiler, des choses qui se racontent à Paris, et qui lui parviennent aux oreilles."
Il est vrai que bon nombre d'observateurs s'étaient étonnés de l'anormale froideur entre François Hollande et sa compagne lors de la traditionnelle galette des rois à l'Elysée...
Pour Laurence Pieau, le droit de publier les clichés réside aussi dans le fait que la principale intéressée, Valérie Trierweiler - qui n'a jamais tenté de faire interdire la parution des photos ni demandé le retrait du magazine des kiosques - soupçonnait l'idylle. "Si ce n'était pas le cas, nous aurions peut-être choisi de ne pas les publier", poursuit-elle.
Loin d'être totalement froide face à la situation de la première dame de France, la directrice de la rédaction de Closer éprouve beaucoup d'empatie à son égard : "C'est une histoire humaine. On n'est pas fait d'un bloc. Evidemment, c'est une situation difficile, mais ce n'est pas Closer qui l'y a mise."
Découvrez l'interview de Laurence Pieau, directrice de la rédaction du magazine Closer, dès maintenant dans notre player vidéo.
Joachim Ohnona