C'est demain, vendredi 22 février, qu'aura lieu la 38e cérémonie des César, diffusée en direct et en clair sur Canal+ à partir de 21h, depuis le théâtre du Châtelet. Cette année encore, c'est à l'excellent Antoine de Caunes qu'incombe la lourde tâche de rendre attrayante et drôle cette longue cérémonie de remise de prix. Pour l'aider dans ce challenge, le comédien est aidé de cinq acolytes : Benjamin Guedj (scénariste de Cyprien), Franck Annese et Alexandre Gonzalez (Créateurs des magazines So Foot et So Film) et Thomas Bidegain (scénariste de De rouille et d'os).
A quelques heures du grand soir, toute cette joyeuse bande s'est confiée à nos confrères de Ciné Télé Obs et explique la difficulté de concevoir une telle soirée. Franck Annese indique : "Il faut plaire à deux publics très différents. Faire marrer les gens dans la salle sans trop les froisser et ceux devant leur télé qui, eux, n'ont qu'une envie : rire aux dépens des gens de la salle." Antoine de Caunes d'ajouter : "Aux Oscars, les enjeux ont beau être cent fois plus forts, l'entertainment l'emporte. La décontraction anglo-saxonne, la distance par rapport à son travail, l'idée de plaisanter ou de tacler ses partenaires, c'est quelque chose que l'on n'a pas du tout ici."
Si les auteurs de cette 38e cérémonie des César, présidée cette année par Jamel Debbouze, ont commencé à préparer cette soirée dès novembre dernier, certaines de leurs idées n'ont malheureusement pu aboutir. Antoine de Caunes confie : "Cette année, on s'est dit que maintenant que la comédie est reconnue aux César, il fallait faire bouger les lignes sur le cinéma d'action. On a donc inventé un prix : leChuck Norris. On voulait faire venir le vrai Chuck Norris pour qu'il se remette à lui-même le premier Chuck Norris. C'est une idée poilante. (...) On n'a jamais eu de réponse."
En ce qui concerne son avenir à la présentation des César, le comédien indique quant à un hypothétique retour l'année prochaine : "On verra... En même temps, je n'ai pas l'intention de squatter la place. Je serais ravi de passer le relais à un Laurent Lafitte, par exemple."