Arsène Wenger est l'une des personnalités les plus respectées du monde du football. Il a dédié sa vie au ballon rond et sacrifié sa vie de famille. Le légendaire manager français des Gunners d'Arsenal exerçait "un métier de célibataire", qui l'a empêché de voir sa fille unique grandir.
Arsène Wenger s'est entretenu avec le JDD au sujet de ses mémoires, Ma vie en rouge et blanc (éditions JC Lattès), dans les librairies ce mercredi 7 octobre. L'ancien entraîneur de 70 ans a parlé football et famille avec l'hebdomadaire. Il explique combien il lui a été difficile de jongler avec les deux.
"La passion, c'est consacrer du temps à une activité qu'on aime férocement. Les autres en paient le prix", explique Arsène Wenger au JDD. "Les autres" incluent son ex-épouse, l'ancienne basketteuse Annie Brosterhous, et leur fille de 23 ans, Léa. Occupé avec ses joueurs à Arsenal, Arsène Wenger n'a pas vu grandir la doctorante en neurosciences à l'université de Cambridge. "J'ai toujours pensé que je faisais un métier de célibataire, je l'ai été très longtemps. J'avais une haute idée de la liberté."
Les Gunners sont devenus sa famille. Wenger a coaché le club londonien pendant vingt-deux ans, de 1996 à 2018. Son ex-épouse Annie et lui ont divorcé en 2015.
Depuis son départ d'Arsenal, Arsène Wenger ne chôme pas. Il est devenu directeur du développement du football mondial à la Fifa et rechausse les crampons occasionnellement pour le Variétés Club de France ou l'association Premiers de Cordée.
Arsène Wenger n'envisage pas de retrouver les bancs des terrains en qualité d'entraîneur, mais n'exclut pas de devenir sélectionneur national. L'ancien footballeur Patrice Evra, quant à lui, rêve de le voir devenir président de la Fédération française de football, un futur président respecté, qui saura ne pas tenir de propos controversés sur le racisme contrairement à Noël Le Graet.