C'est la très belle histoire de cette année 2024 dans le cinéma français. Lorsqu'il sort Un p'tit truc en plus le 1er mai 2024, son réalisateur Artus ne s'attend certainement pas au raz-de-marée que le film va devenir. Toujours en salle plus de 6 mois après sa sortie, la comédie dans laquelle on retrouve Clovis Cornillac et Alice Belaïdi cumule actuellement 10,7 millions d'entrées en France, ce qui la place dans le classement des plus gros succès de l'histoire du cinéma français. Une réussite absolument dingue pour l'humoriste de 37 ans qui s'est récemment confié à coeur ouvert sur la maladie dont sa belle-soeur est atteinte et qui n'en a visiblement pas terminé avec les surprises.
Ce mardi 8 octobre, Artus était invité au Sénat afin d'y participer à un débat sur le handicap. Son film, neuvième long-métrage le plus vu de l'histoire du cinéma français, était également au coeur des débats et celui qui a rencontré sa femme Sarah sur le plateau d'une émission télé en a profité pour faire une annonce devant la presse. "Je monte ma fondation. Le but, c'est que les centres de vacances Un p'tit truc en plus existent", a lancé l'acteur et réalisateur, qui a donc envie de créer des centres de vacances inclusifs pour les personnes en situation de handicap. Un beau projet de la part de l'artiste, qui en a dit un peu plus sur cet ambitieux projet : "On est en train de réfléchir. J'aimerais qu'il y ait un mélange. J'aimerais qu'il y ait des jeunes valides avec des jeunes en situation de handicap, parce que je pense que plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal."
Alors qu'on vient d'en apprendre plus sur les détails des rentrées d'argent de la star française, le projet qu'Artus souhaite mettre en place en est encore à ses balbutiements, mais il compte bien concrétiser tout ça rapidement. "On est déjà en train de chercher les lieux. Après, il va y avoir des travaux (...) J'aimerais que ça aille vite (...) Je veux qu'il y ait un vrai côté Club Med, hôtel de luxe (...) Je veux qu'on arrête de faire rimer le médicalisé avec le glauque", ajoute le réalisateur.
Lors de son intervention devant le Sénat, Artus s'est même fendu d'une petite pique en direction du gouvernement mis en place par Michel Barnier, qui ne comptait pas de ministre en charge des personnes handicapées. Face à la polémique, Charlotte Parmentier-Lecocq est nommée ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap, ce qui n'a pas manqué de faire réagir l'humoriste. "On (le handicap) l'a banalisé puisqu'on oublie même de nommer des ministres à ce poste-là ! Comme quoi, on est sur le bon chemin", conclut-il.