Avatar n'a rien d'un film comme les autres. Budget pharaonique (387 millions de dollars), succès titanesque (plus de 2 milliards de dollars de recettes à travers le monde), technologie exceptionnelle, l'aventure de James Cameron sur l'étrange lune Pandora, peuplée d'humanoïdes bleux et d'îles volantes, n'aura épargné personne.
À l'époque de la sortie du film, le producteur Jon Landau vantait les mérites d'Avatar comme étant l'un des rares films inédits et originaux au milieu d'une flopée de remakes et adaptations de bande-dessinées et livres. Voilà de quoi remettre en question ces paroles : Eric Ryder vient de déposer plainte contre James Cameron et affirme que le cinéaste lui a volé l'idée de son film phénomène.
L'histoire remonte à 1999, lorsqu'Eric Ryder travaillait chez Lightstorm, la société de production du réalisateur. Il serait venu proposer un scénario du nom de K.R.Z. 2068, une histoire "épique en 3D sur fond d'environnement, sur la colonisation et l'exploitation des ressources naturelles d'une luxiriante lune lointaine". Le scénariste malheureux rapporte également qu'il était question d'êtres humanoïdes et d'un espion infiltré qui tombe amoureux d'une autochtone avant de mener une rebellion contre les humains.
De toute évidence, K.R.Z. 2068 et Avatar se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Eric Ryder ajoute qu'en 2002, son scénario a été rejeté car un film de science-fiction sur l'environnement n'avait pas de potentiel économique. Après avoir cherché à ouvrir le dialogues avec les représentants de James Cameron lors de la sortie d'Avatar en 2009, Eric Ryder a porté l'affaire devant les tribunaux le 8 décembre. De son côté, le réalisateur de Titanic affirme que l'idée d'Avatar est antérieure à K.R.Z. 2068.
James Cameron suit les pas d'Angelina Jolie et Sylvester Stallone, également attaqués pour plagiat ces dernières semaines.