En pleine la mobilisation des internautes contre le harcèlement sexuel après la mise en lumière de l'affaire Harvey Weinstein, Valérie Bénaïm, Isabelle-Morini Bosc et Benjamin Castaldi ont à leur tour fait des révélations bouleversantes.
Vendredi dernier, la journaliste Sandra Muller lançait le hashtag #BalanceTonPorc afin que les internautes dénoncent les agressions sexuelles qu'ils ont subies. Une initiative qui a rapidement fait le buzz puisque, en seulement deux jours, plus de 6 000 tweets l'ont repris. L'équipe de Touche pas à mon poste (C8) est forcément revenue sur l'opération dans l'émission du 16 octobre 2017. "Je n'ai jamais été harcelée personnellement, mais effectivement, dans le monde de la télévision, comme dans beaucoup de mondes, il y a du harcèlement, des phrases sexistes, a confié Valérie Bénaïm. J'ai pu entendre pendant tout le long de ma carrière : 'Ce serait bien si ton décolleté était un tout petit peu plus profond parce qu'on fait de la télé cocotte et il va falloir appâter le chaland' ou alors 'Mets plutôt une robe parce qu'il faut montrer tes jambes, parce que c'est de la télé, l'audimat, c'est des jambes aussi.'"
Isabelle Morini-Bosc a également pris la parole pour confier que, lors d'un déjeuner, un homme très influent s'était permis de mettre une main dans son entrecuisse ou alors qu'un homme l'avait déjà accusée auprès de son patron d'être provocante, juste après l'avoir harcelée...
Cyril Hanouna a ensuite rappelé que les hommes pouvaient aussi être victimes de harcèlement et a demandé si, autour de la table, un chroniqueur avait déjà subi des avances sexuelles. Benjamin Castaldi a donc pris la parole pour raconter son histoire : "Ça m'est arrivé à l'école. Un prof de sciences naturelles avait une fâcheuse tendance à isoler des élèves au fond de la classe. Je m'y suis retrouvé un jour et il a commencé à me caresser la cuisse. Je suis rentré chez moi et j'en ai parlé à ma mère. Elle a appelé le directeur. Il faut en parler, se libérer."