Benjamin Millepied lors de la projection de Black Swan en Italie, le 1 septembre 2010. © Abaca
Danseur de talent et chorégraphe de renommée bien installée, Benjamin Millepied a connu une médiatisation éclair en devenant le compagnon de Natalie Portman, rencontrée sur le tournage de l'excellent Black Swan, et le père de son enfant, dont on connaît enfin le prénom : Aleph. Incarnation de L'homme libre, nouveau parfum d'Yves Saint Laurent, Benjamin Millepied revient dans les pages de Elle (en kiosque le 8 juillet) sur sa passion, la danse, et son quotidien nocturne entre opéra et son nouveau job de papa ! Résumé.
Danseur émérite, Benjamin Millepied n'a plus le trac de monter sur scène, mais sa préparation "pré-ballet" reste la même : "Je choisis un studio où je suis seul, ainsi, jusqu'à l'entrée en scène, mon état physique et mental monte en puissance."
Honoré mais aussi critiqué, le chorégraphe est beaucoup moins sûr de lui que le danseur : "La peur, je l'ai encore à chaque fois que je présente pour la première fois une de mes chorégraphies, quand on crée, on montre une partie de soi plus personnelle." Si la peur de ne pas plaire est toujours présente, Benjamin Millepied est un fonceur : "Quand j'ai une idée, je trouve les moyens de la réaliser, vite. J'ai naturellement confiance."
Chorégraphe du dernier spot pour le Thalys, Benjamin peut compter sur sa compagne pour le soutenir. "Après (un spectacle, ndlr), j'ai besoin de sortir. Natalie est dans la salle ou me rejoint après le spectacle (...) Nous allons dîner avec des proches."
Si le danseur, qui a plusieurs commandes du New York City Ballet, s'impose une hygiène de vie très stricte, il se fait quelques petits plaisirs : "Je bois volontiers un ou deux verres de vin, le meilleur moyen pour décompresser !" D'autant que depuis l'arrivée de bébé, le Français ne peut plus "faire ses nuits" : "Vers 1 heure, ma nuit commence, hachée, car, maintenant, je me réveille sans cesse pour aller voir mon bébé dormir."
Père attentionné, beau garçon et danseur émérite, que demander de plus...
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le Elle du 8 juillet 2011.
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