Benjamin Muller papa de trois enfants avec Céline Kallmann : rares confidences sur leur vie de famille (EXCLU)
Publié le 20 juin 2022 à 16:26
Par Atika Mahmoudi | Rédactrice
L'univers de la télévision n'a presque pas de secrets pour Atika Nasri. Pour elle, il n'a pas de frontières. Elle aime autant les séries et les programmes de télé-réalité que les émissions d'informations ou les télé-crochets. Et elle va vous partager son amour pour la télé à travers ses articles. 3,2,1, prêts ? Lisez !
A l'occasion de la promotion de son livre "Devenir papa pour les nuls", Benjamin Muller a accordé une interview pour "Purepeople". Lors de l'entretien, a fait de rares confidences sur sa vie de famille avec Céline Kallmann et leurs trois enfants.
Benjamin Muller papa de trois enfants avec Céline Kallmann : rares confidences sur leur vie de famille (EXCLU)
Benjamin Muller en promotion pour "Devenir papa pour les nuls" Benjamin Muller pose sur Instagram Couverture de "Devenir papa pour les nuls" Benjamin Muller complice avec Céline Kallmann sur Instagram Benjamin Muller en interview pour "Purepeople"
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Benjamin Muller (36 ans) est l'heureux papa de trois enfants âgés de 10 ans, 8 ans et 4 ans (une fille et deux garçons, nés de son union avec la journaliste Céline Kallmann). Et la parentalité, c'est un sujet qu'il maîtrise parfaitement. Le 25 mai dernier, il a d'ailleurs sorti le livre Devenir papa pour les nuls, avec la collaboration d'experts. Un projet sur lequel il s'est confié auprès de Purepeople. Il a également accepté de répondre à quelques questions plus personnelles. De rares confidences.

Comment ce projet est-il né ?

Il y a environ deux ans, j'ai voulu écrire sur les pères. Et je me suis rendu compte qu'il y avait énormément de livres qui parlaient de la paternité mais c'était souvent par le prisme de l'humour. Comme si les livres pour les femmes étaient précis, complets, sérieux et même parfois graves quand il le fallait. Je me suis donc dit que j'allais faire ce livre en prenant le parti de parler aux hommes comme ils sont. C'est-à-dire des gens sérieux qui ont envie de vraies infos. Donc pas un livre humoristique sur la paternité.

Comment le présenteriez-vous ?

Le livre est destiné aux futurs pères, aux jeunes pères et aux pères qui ont des enfants jusqu'à environ deux ans. Il est aussi destiné je pense aux mères, car il y a énormément de sujets qui sont destinés aux deux parents. L'idée c'est que ce livre sente l'air du temps, c'est-à-dire partager les tâches ménagères, partager la charge mentale, l'équilibre totale entre l'homme et la femme ou la libération de la parole. La place des pères est de plus en plus importante dans les familles, c'était important pour moi de le mettre en avant.

Comment vous impliquez-vous en tant que papa au quotidien ?

C'est marrant parce qu'on ne demanderait jamais ça à une mère. Je m'implique autant que la maman. On est deux à avoir des enfants, à les élever.

N'en avez-vous pas marre justement du cliché du papa qui ne fait rien?

En vrai ce n'est pas encore un cliché partout. Parfois, c'est encore les femmes qui se tapent tout le sale boulot. C'est vrai qu'on voit de plus d'hommes déposer leurs enfants à l'école ou à leurs activités donc c'est une bonne chose. Mais sur les tâches les plus chiantes, ça reste les femmes qui ont cette charge là globalement. Donc le cliché est un peu vrai. Néanmoins, ça évolue. Je trouve que la nouvelle génération de pères est de plus en plus investie et sensibilisée à cette question de partage des tâches.

Quelle éducation avez-vous reçue ?

Elle était bienveillance, sans aucune forme de violence et dans l'écoute. Mon père est médecin, ma mère puéricultrice. Ils sont avec des enfants toute la journée donc ils sont sensibilisés à ça. Ils m'ont beaucoup aidé à prendre confiance en moi. On pouvait aussi parler de nos émotions pour dire ce qui allait ou pas. Je sais que si je suis à peu près bien dans mes baskets aujourd'hui, ça vient de là.

Qu'est ce qui devrait encore changer dans la société pour que les papas occupent la place qui leur revient ?

La façon dont se fait le partage des tâches ou la charge mentale. A mon avis, ce qui délivrerait tout ce serait l'égalité salariale entre les hommes et les femmes et l'égalité dans les entreprises. Le jour où les hommes et les femmes, pour un poste équivalent, gagneront la même chose et le jour où ils auront le même congé après l'arrivée d'un enfant, on fera un grand pas. On aura plus, en tant qu'employeur, la tentation de recruter plutôt l'homme en se disant qu'elle va sans doute partir en congé maternité par exemple. Et quand l'un des parents devra poser des jours enfants malade, ce ne sera plus forcément la femme qui devra le faire si elle gagne moins. Je pense que tout passera par les entreprises, plus que par la politique.

Vous êtes chroniqueur dans La Maison des Maternelles. Quelle relation entretenez-vous avec la présentatrice Agathe Lecaron ?

C'est un soleil. Elle est terriblement drôle. Depuis six ans, à chaque fois que je la vois, je sais que je vais me marrer. J'ai avec elle des fous rires comme j'en avais en 6e. Par ailleurs, c'est une personne généreuse. Elle m'apprend énormément sur le métier. Et en tant que présentatrice des Maternelles elle est formidable parce qu'elle commence souvent les émissions en disant 'c'est cool on est parents, on va parler de ça aujourd'hui, mais qu'est-ce que c'est fatiguant'. Et elle raconte ce qui lui est arrivé. Je suis sûr que pour les téléspectateurs c'est hyper important. Elle est la même à l'antenne et hors antenne. Pour avoir côtoyé pas mal de personnes du milieu, c'est rare les gens comme elle.

Comment jonglez-vous entre votre carrière et votre vie de famille ?

Là maintenant c'est plus simple, mais j'ai connu des moments très difficiles. Dans certaines entreprises, on était à fond dans le présentiel. Il fallait venir à 8h30 et repartir à 21h. Si on partait à 19h, on avait le droit à la réflexion 'bah alors, tu as pris ton après-midi ?', le truc insupportable. Il y avait donc une courte période durant laquelle je ne voyais pas mes enfants. J'étais exactement ce que je n'avais pas envie de devenir. Je me suis dis que j'allais déterminer le temps que je souhaitais passer en famille, ma priorité, et que le temps qu'il restait ce serait pour bosser. Donc je me suis dis que j'allais m'organiser pour être parti à 17h et profiter de mes enfants. Ca sous-entend d'énormément bosser entre 9h et 17h, de manger devant l'ordi et à 21h rebosser quand les enfants sont couchés. Je préfère faire ça et être présent avec mes enfants. Je précise que je fais un métier qui me permet de m'organiser comme ça. Il y a plein de métiers dans lesquels on ne peut pas avoir cette flexibilité. Mais quand on en a la possibilité, j'encourage à le faire.

Qui prend un jour enfant malade quand l'un d'eux est souffrant ?

On se débrouille, surtout avec le Covid où c'était compliqué avec les classes qui fermaient dès qu'un enfant toussait. C'était un enfer d'organisation, comme pour tout le monde. Ma femme étant journaliste le matin sur RMC, elle part bosser à 1h du matin et moi, on est en direct tous les matins avec Les Maternelles. Donc c'est compliqué. J'ai de la chance d'avoir des voisins qui sont sympas et qui peuvent garder un enfant. Sinon je suis allé plusieurs fois sur mon lieu de travail avec mes enfants quand les classes fermaient. Ils étaient en régie ou en coulisses.

Vous évoquez l'importance de la communication. Vos enfants arrivent-ils à venir vers vous si le besoin s'en ressent ?

Je pense que je rate des choses dans l'éducation de mes enfants comme énormément de monde mais s'il y a un truc que j'ai réussi, c'est ça. Ils savent qu'ils peuvent me parler de tout et tout le temps. On les incite à parler. Il n'est jamais trop tard pour le faire.

La venue de vos enfants a-t-elle changé des choses dans votre vie de couple ?

Je dirais que l'arrivée d'un enfant, c'est un séisme pour un couple. Après, il y a deux manières de le voir. Evidemment, le couple n'est plus le même qu'avant mais ça ne veut pas dire qu'il est moins bien. C'est juste différent. Le couple va évoluer avec l'enfant. Il va connaître de grosses galères au début et connaître le "baby clash" comme quasiment tout le monde. C'est normal. Mais par le dialogue, le couple se renforce avec l'arrivée d'un enfant. Nous, ça nous a renforcés. Je pense qu'on est encore plus haut dans notre complicité depuis qu'on est parents.

Vous parlez de l'accouchement qui peut parfois être marqué par des imprévus. Était-ce le cas pour votre épouse ?

On a eu la chance d'avoir des accouchements qui se sont bien passés. Les trois ont été déclenchés. Les enfants étaient bien, ils ne voulaient pas sortir (rires). Le bon côté, c'est qu'on peut vivre un moment de couple génial. On s'installe dans une chambre pour patienter. A chaque fois on a mis de la musique. C'est un temps suspendu, on ne sait plus quelle heure il est. On se retrouve tous les deux et on sait qu'il va se passer un truc incroyablement bouleversant sans savoir quand. Les enfants ne sont pas là, on est seuls. Je trouve ce moment incroyable. Je conseille de ranger son portable et de profiter de ce moment. Surtout que quand le bébé est là, les moments à deux et suspendus il n'y en aura pas pendant plusieurs mois (rires).

Comment avez-vous vécu l'après-accouchement ?

C'était un tourbillon. Pour le premier enfant, on découvre tout. On a un manque de confiance en nous en tant que parents. Le deuxième, on a un peu plus confiance mais il vient forcément bouleverser l'équilibre qu'on a trouvé avec le premier. On sait quand même un peu mieux gérer. Et le troisième fait qu'on passe en sous-nombre. Ils sont trois, on est deux. Il faut arrêter de dire que le troisième s'élève tout seul, c'est faux. Mais en terme de confiance en soi on est bien.

Comment s'est passé le choix des prénoms ?

Je trouve que c'est un des moments les plus cool de la grossesse parce que je pense que comme tout le monde, on a fait des listes. Et au final on a pris des prénoms qui n'y étaient pas. Je conseille de ne pas donner les prénoms avant la naissance aux proches parce qu'on se prive de la surprise et on s'expose au risque d'avoir des réactions négatives. Ça tue la magie du prénom.

Vous évoquez le sujet de la couvade dans le livre. Cela vous est-il arrivé ?

J'ai inventé le concept de la couvade (rires). Je grignotais avec ma femme. Des psychanalystes disent que c'est bien, que l'homme est en train d'intégrer la parentalité, le nouveau lui qu'il est en train de devenir. Concrètement, je trouve juste que ça t'amène du bide qui est un peu dur à perdre après. Mais si les psy disent que c'est super, tant mieux.

Quels sont vos autres projets ?

Avec ma femme, on a créé un podcast pour enfants qui s'appelle Encore une histoire. Ce sont des histoires pour les enfants. Et comme ça marche très bien, on sort ces histoires en livres. On en a déjà sorti 4, le dernier c'est Le Palais de Paul. Et cette année on en sort un 5e. Je trouve ça extraordinaire quand on m'envoie sur Instagram une photo d'un enfant avec l'un de nos ouvrages. Donc j'espère qu'on pourra encore en faire plein.

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