Venu faire la promotion du prochain numéro d'Enquête exclusive (M6) - dont le tournage a été assez mouvementé au Vénézuela - dans Le Tube sur Canal+, Bernard de la Villardière a été interrogé sur les dangers de son métier, lui qui a déjà été malmené sur le tournage d'un numéro de Dossier Tabou diffusé en septembre dernier.
Au cours de cet entretien avec Isabelle Ithurburu, le journaliste de 58 ans a confié : "Il y a plusieurs pays où je suis persona non grata puisque j'ai été sur une liste de journalistes à abattre par un recruteur français de Daesh pendant quelque temps. J'ai été sous protection policière pendant quelques mois, je ne le suis plus depuis quelques semaines déjà (...) Il y a des pays qui me sont interdits car récemment M6 n'a pas voulu que je me rende en Libye, parce qu'ils pensaient que c'était trop dangereux. Là il est question que j'aille en Irak, il n'est pas sûr que je puisse m'y rendre et que la chaîne m'y autorise, mais j'aimerais quand même y aller parce qu'on prépare un reportage sur les chrétiens d'Orient." Et de poursuivre, sur son mode de vie qui a été impacté par ses reportages parfois polémiques : "Je prends des précautions que je ne prenais pas avant, je me balade souvent avec une casquette dans la rue, dans les gares, dans les lieux publics... Après, c'est une discipline de vie."
Egalement interrogée par les équipes du Tube, Caroline de Jenlis, la fille aînée de Bernard de la Villardière (qui travaille dans sa boîte de production Ligne de front), a lâché à propos du stress que peuvent provoquer chez elle ces voyages risqués : "On n'est jamais très rassuré, surtout que récemment il est allé à Cuba et il a été enfermé pendant 24 heures en prison avec toute son équipe, donc là on n'a pas été hyper rassuré effectivement. Mais sinon non, on sait qu'il ne prend pas de risques."
Une séquence à retrouver dès à présent dans notre player vidéo !