Si Bernard Werber a trouvé la clé du succès en matière de littérature, il cherche encore celle de l'amour. A l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage, les Micro Humains, Voici est parti à la rencontre de cet écrivain au succès populaire exceptionnel.
Avec plus de deux millions d'exemplaires des Fourmis vendus, ouvrage traduit en trente langues à travers le monde, et un total de 20 millions d'ouvrages écoulés, Bernard Werber compte parmi les auteurs les plus lus à notre époque. Un succès qu'il espère poursuivre avec son nouveau roman dans lequel il imagine une nouvelle humanité constituée d'êtres ne dépassant pas les 17 cm, les Emachs, plus féminins, plus résistants, plus solidaires...
A l'image de Marc Lévy ou Guillaume Musso, Bernard Werber fait partie des stars de la littérature grand public, qui a pourtant toujours résisté à la "pipolisation" comme le souligne Voici. Un écrivain qui a opéré un changement radical dans sa vie il y a quatre ans, suite à la découverte d'une artère coronaire bouchée lors d'un banal check up offert par un ami cardiologue pour ses 48 ans. Le deal était simple pour éviter de mourir soudainement : une opération à coeur ouvert, ou une nouvelle hygiène de vie à base de vélo d'appartement... "J'ai choisi le vélo d'appartement", confie-t-il à Voici.
Ce papa (divorcé) de deux enfants, fanatique des séries américaines comme Dexter, Breaking Bad ou Games of Thrones, qui considère "l'amour comme un jeu de Mastermind", raconte comment il a rencontré l'une de ses compagnes : "J'ai eu une histoire d'amour avec une lectrice. A Nice, lors d'un salon du livre, il y a quelques années, une jeune femme m'a dit : 'Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et je voudrais que vous soyez mon cadeau.' Comme elle était ravissante, j'ai arrêté les dédicaces... Et on est restés ensemble trois ans."
Et aujourd'hui ? "Je suis toujours en recherche/expérimentation, explique-t-il à Voici. Former un couple qui marche, c'est le jeu de vie le plus passionnant."
Bernard Werber, à retrouver en interview sur le site de Voici.