La première dame continue de s'engager contre le harcèlement scolaire. Le 5 novembre 2020, Brigitte Macron a pris la parole le temps d'une vidéo diffusée en clôture de la Conférence internationale sur la lutte contre le harcèlement entre élèves organisée par l'UNESCO et le ministère de l'Education nationale. Le ton grave, depuis son bureau de l'Elysée, l'épouse d'Emmanuel Macron a lu une lettre poignante qu'elle a reçue d'une adolescente en peine.
"Tous les jours je pleure, je pelure parce que je suis seule, triste, accablée (...). La seule chose dont j'ai envie, c'est de partir, de m'enfuir loin, dans un endroit où Internet n'existe pas", l'ancienne professeure de français lit-elle d'abord, face caméra. "Ces mots, ce ne sont pas les miens. Ce sont d'une élève de 16 ans qui a souhaité me transmettre son témoignage d'adolescente harcelée."
Le 4 juillet 2019, lors de la réunion des ministres de l'Education du G7, sous la présidence française, Brigitte Macron a "tenté d'être la porte-parole de ceux que l'on entend pas", comme elle l'explique dans cette vidéo. "J'avais repris les témoignages que m'avaient adressés des enfants et des adolescents confrontés au harcèlement scolaire et à ses douloureuses et tragiques conséquences. Le plus jeune avait 5 ans. J'avais aussi repris les mots de parents totalement démunis et impuissants devant ce fléau."
L'épouse du président de la République salue les efforts qui ont déjà été faits dans l'Hexagone au travers plusieurs initiatives, telles que les élèves ambassadeurs volontaires, les référents "harcèlement" dans chaque académie ou encore la mise en place d'une formation adaptée pour les enseignants. Pour autant, la sexagénaire appelle les plateformes de réseaux sociaux telles que Facebook et Twitter à réagir, notamment en supprimant les messages haineux : "Ils savent ce qu'ils ont à faire." L'urgence se fait d'autant plus sentir que la crise sanitaire et le confinement ont eu pour effet l'augmentation de cas de cyber-harcèlement...