Gisèle Pélicot est tristement devenue l'héroïne des femmes en acceptant que le procès intenté à son mari soit publiquement suivi. Dominique Pélicot est accusé d'avoir recruté des hommes sur Internet pour venir violer son épouse Gisèle Plicot (dont l'avocate est touchée par une affection générique rare) qu'il droguait pour la rendre inconsciente et lui faire subir ces atrocités. Le procès, débuté il y a quelques semaines, a mis en lumière les agissements d'un mari et père de famille envers son épouse ainsi que ceux des dizaines d'hommes également jugés pour avoir accepter les propositions de Dominique Pélicot.
Depuis le début de la semaine, les réquisitions du parquet commencent à tomber. Si 20 ans de réclusion criminelle, soit la peine maximale, ont été requis à l'encontre de Dominique Pélicot, les autres peines requises vont de 10 à 17 en emprisonnement pour l'instant.
Pour une grande majorité de français, ce procès est le symbole de l'espoir : celui de voir enfin de tels agissements être sévèrement punis. Pour la toute première fois, ce lundi 25 novembre, la première dame Brigitte Macron s'est d'ailleurs exprimée sur le sujet.
Au micro de BFM TV, celle qui se bat corps et âme pour le droit des enfants et celui des femmes a indiqué qu'il s'agissait d'un procès "essentiel" et elle n'a pas eu peur de se prononcer : "Il fallait que les choses soient dites et elles le sont" a-t-elle fait savoir lors de la journée contre les violences aux femmes, apportant son "soutien inconditionnel à toutes les femmes" : "On me voit davantage sur le terrain de l'enfance et de l'adolescence, mais je suis avec toutes les femmes dans tous les combats. Partout où on va dans le monde, on voit à quel point il faut qu'on se batte car les droits sont de plus en plus en recul. Je veux leur dire à quel point le président et moi sommes solidaires avec elles et on essayera le plus possible. Il faut qu'on soit là et qu'on soit vigilants."