Du 23 au 25 avril 2018, Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron prenaient part à une visite d'État à Washington à l'invitation du président américain Donald Trump. Durant ces trois jours, réglés comme du papier à musique, la première dame a pu juger du poids du protocole américain comparé au nôtre. Celle qui dit être avant toute chose l'épouse d'un homme et non du président a bien dû se soumettre aux règles très strictes qui décident des moindres faits et gestes de chacun et de chacune...
Dans Le Monde, Brigitte Macron raconte que tout était calé au centimètre près lors, par exemple, de la cérémonie de bienvenue à la Maison Blanche : "Tout était très cadré, il y avait des petites étiquettes par terre, je me mettais là où je devais me mettre. Mais peut-on faire autrement ? Je ne sais pas, c'est difficile à dire." Celle qui ne tient pas à apparaître comme un "pot de fleurs" derrière son mari convient que ces engagements ne représentent que 5% de son temps. "Et c'est bien comme ça. Il faut en passer par là, par respect de la culture des pays dans lesquels je vais. Le dîner d'État à la Maison Blanche, le protocole nous avait prévenus, je n'ai pas été déçue..."
Melania ne peut rien faire, elle ne peut même pas ouvrir une fenêtre à la Maison Blanche
Notre première dame a pu observer et comparer sa situation avec celle de Melania Trump. Ce que confie Brigitte Macron explique bien des choses : "Elle est beaucoup plus contrainte que moi. Melania ne peut rien faire, elle ne peut même pas ouvrir une fenêtre à la Maison Blanche. Elle ne peut pas mettre le nez dehors. Moi, tous les jours, je suis dehors à Paris." Selon elle, c'est la raison pour laquelle la First Lady est absolument impassible à chacune de ses apparitions : "Tout est interprété, surinterprété. C'est une femme qui a beaucoup de caractère mais qui s'applique à le cacher. Elle rit très facilement de tout mais elle le montre moins que moi." De fait, Brigitte Macron en dresse un portrait inattendu : "Gentille et charmante, intelligente et très ouverte. (...) Elle est très gaie au contraire, nous avons le même humour, on rit beaucoup toutes les deux."
En marge des rendez-vous officiels de son époux, dont le clou fut son discours très applaudi devant le Congrès (Brigitte Macron s'est levée pas moins de 30 fois pour l'applaudir de concert avec les députés américains), la première dame et Melania Trump se sont offert une escapade en tête à tête à l'exposition Paul Cézanne présentée à la National Gallery of Art à Washington. Après le discours d'Emmanuel Macron au Congrès, mercredi, Brigitte Macron s'est éclipsée en solo pour visiter, à sa demande, la Duke Ellington School of the Arts. Si cet établissement est situé à Georgetown, un quartier huppé de la capitale, il reste une école publique, gratuite, qui accueille 92% d'élèves issus des minorités. On sait combien l'enseignement tient à coeur de notre première dame et cette école à la particularité d'offrir, comme le raconte l'envoyée spécial du Monde à Washington(Solenn de Royer), un enseignement mixte : "Matières classiques le matin et disciplines artistiques l'après-midi." Brigitte Macron a également rencontré les artistes de l'Halcyon Arts Lab.
Après cette ultime visite, durant laquelle Brigitte Macron a reçu un accueil très chaleureux, le couple présidentiel a regagné la France. Jeudi 26 avril, l'Élysée recevait à dîner "une centaine de personnalités du cinéma (acteurs, réalisateurs, producteurs, distributeurs) avant le Festival de Cannes qui se tient du 8 au 19 mai, écrit Le Figaro. Parmi les invités, les acteurs Monica Bellucci, Virginie Ledoyen, Léa Seydoux, Mathieu Amalric ou encore Guillaume Canet ". Mais aussi Laura Smet...