Lundi 5 mars, Brigitte Macron était en déplacement sur le terrain pour accompagner le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, à Dijon, en Bourgogne. Au programme : la lutte contre le harcèlement.
Malgré quelques manifestants, sous une surveillance policière assez importante, venus protester contre diverses mesures prises concernant le monde éducatif, il y avait une foule dense et chaleureuse pour accueillir la première dame et le ministre au lycée Carnot. Le duo, qui effectue régulièrement des sorties communes en raison de la volonté de Brigitte Macron de faire de la jeunesse et de l'éducation des plus jeunes un sujet prioritaire dans ses fonctions, a notamment assisté à des saynètes illustrant des situations de harcèlement au lycée interprétées par des centaines de lycéens et collégiens.
Au cours de la journée, Jean-Michel Blanquer a annoncé la généralisation d'élèves "ambassadeurs" contre le harcèlement dans les collèges et lycées. Selon ce dispositif, qui se généralise depuis 2015 dans les lycées et sera étendu aux collèges, des élèves "ambassadeurs" mènent des actions de prévention contre le harcèlement. "On a besoin de manières nouvelles de lutter contre le harcèlement, c'est-à-dire d'engager les élèves dans cette lutte. Le harcèlement touche environ 10% des élèves, ça peut gâcher leur vie, ça gâche leurs études, ça gâche l'ambiance des établissements. Il est donc très important que tout le monde soit sensible à cela", a déclaré le ministre.
De son côté, Brigitte Macron, elle-même ancienne prof, a soutenu cette initiative. "Les ambassadeurs sont essentiels, parce que ce sont eux les relais. Nous, les profs, on a un rapport privilégié avec eux, mais parfois on n'est pas les bons relais parce qu'ils ont peur que nous ne les comprenions pas", a-t-elle dit. Très populaire, elle a multiplié les selfies avec les adolescents et a semblé passer un agréable moment en leur compagnie, comme en témoignait son large sourire.
Thomas Montet