Star du film d'action, Bruce Willis est le roi des cascades mais aussi du maniement des flingues sur grand écran. En promotion pour le cinquième opus de la saga Die Hard - Belle journée pour mourir, l'acteur est inévitablement interrogé sur la question du port d'armes aux Etats-Unis, à l'heure où les tueries font les unes des journaux.
En interview pour AP à Los Angeles, la superstar Bruce Willis a déclaré être opposé à une nouvelle loi sur le contrôle du port d'armes qui pourrait affecter les droits que stipule le Second Amendement de la Constitution américaine. Il dément également tout lien avec les armes à feu dans les longs métrages hollywoodiens et les violences liées aux armes dans la vie réelle.
Willis imagine manifestement un scénario dramatique si l'Etat modifiait le possibilité - et la facilité - des Américains à se procurer des armes : "Je pense qu'on ne peut pas toucher à la Déclaration des Droits [ensemble constitué des dix premiers amendements à la constitution américaine] sans penser que tout peut être remis en cause. Si on prend une loi ou en change une, alors pourquoi on ne nous prendrait pas tout ?" Il ajoute qu'il ne voit pas comment une loi supplémentaire pourrait empêcher des massacres.
Bruce Willis ne s'est pas lancé dans des argumentations très poussées pour détailler son opinion. Cependant, un autre "gros bras" hollywoodien a lui aussi réagi sur la question du contrôle du port d'armes aux Etats-Unis, et son avis diffère. Sylvester Stallone a beau avoir l'image de Rambo qui lui colle à la peau, il soutient la "Loi Brady" de 1994, maintenant expirée et qui permettait d'exercer un meilleur contrôle des armes à feu. Brad Pitt de son côté avait surpris puisque ce démocrate convaincu avait déclaré se sentir mieux avec une arme, clamant que son utilisation était dans l'ADN des Américains.