Bruno Masure tacle ses confrères : Pernaut, ''c'est la honte de la profession''

Connu pour son franc-parler, le journaliste Bruno Masure revient avec un livre politique sur Nicolas Sarkozy qui fait déjà beaucoup parler de lui, Journal d'une curée de campagne (Éditions Chiflet&Cie). A cette occasion, le journaliste, qui n'a pas la langue dans sa poche, s'est confié au site belge DH.be. Le vrai-faux journal du président mais aussi ce qu'il pense de ses confrères journalistes, il dit tout et n'épargne personne !

Dans Journal d'une curée de campagne, le journaliste se glisse dans la tête du président de la République, tout juste papa d'une petite fille avec Carla Bruni-Sarkozy. Le livre découle d'un énorme travail journalistique et il affirme donc être proche "à 95%" de ce que pense Sarkozy. Il déclare ainsi : "Lorsque je lui fais écrire, bien avant l'affaire du Sofitel, qu'il pense que la candidature de DSK explosera en plein vol, il l'a réellement dit !" Nicolas Sarkozy décrit comme un personnage méprisant, Masure confirme : "Il a une confiance absolue dans ses capacités intellectuelles. Si ça foire, c'est d'office les autres. Maintenant, la plupart des politiciens sont incapables de la moindre autocritique."

Celui qui a côtoyé l'actuel président, qui "dit tout ce qui lui passe par la tête", ne tacle pas que les politiques. Il s'intéresse aussi au quatrième pouvoir, les médias, qu'il juge sans concession aucune. En effet, l'ancien présentateur du 20h de TF1 de 1984 à 1990 puis de France 2 de 1990 à 1997 ne ménage pas ses confrères. Jean-Pierre Pernaut ? "C'est la honte de la profession. Il est tout sauf un journaliste", déclare-t-il avant d'enfoncer le clou, "j'explique que pour faire un vrai JT, il suffit de faire exactement l'inverse de Pernaut". Sa consoeur Laurence Ferrari en prend aussi pour son grade : "Je ne suis pas fan (...) Le rapport qualité/prix n'y est pas. Je la trouve transparente." Seule Claire Chazal est épargnée : "Je la préfère largement à Ferrari. Claire Chazal a un passé de journaliste économique."

Il n'est pas plus tendre avec le service public. David Pujadas ? "Je trouve qu'il fait un peu trop de place, à mon goût, au fait divers sordide." Marie Drucker a un "journal propre" mais est prétentieuse : "elle se la pète, comme on dit." Enfin, Laurent Delahousse est, lui, son préféré : "J'aime beaucoup. Il fait des efforts pour renouveler le JT, avec de nouvelles séquences."

Les principaux intéressés répondront-ils à ces attaques ? L'avenir nous le dira !