L'amour, ça ne s'explique pas toujours. Un peu comme le coup de foudre qu'ont vécu Nicolas Sarkozy et Carla Bruni au moment de leur rencontre. C'est grâce à Jacques Séguéla, un ami commun, que les amoureux se sont rencontrés au cours d'un dîner. Et si à première vue, rien ne prédestinait le couple à finir sa vie ensemble, le destin en a décidé autrement. Et surtout très rapidement puisque quelques semaines seulement après les premiers échanges, le 2 février 2008 exactement, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy se disaient 'oui' à Paris.
Ce 2 février 2023 marque leur quinzième anniversaire de mariage, les noces de cristal. Et une chose est sûre : leur amour est tout aussi précieux aux yeux de la chanteuse. Sur son compte Instagram, l'artiste de 55 ans a publié un cliché du jour J en pleine signature du registre et une vidéo de Carla Bruni évoquant cette histoire aussi surprenante que passionnelle : "Mon mari m'a demandé en mariage le lendemain de notre rencontre. C'était à l'Elysée, personne ne s'était marié à l'Elysée avant. On voulait que le mariage soit privé, discret, caché."
Sûre de ses sentiments, Carla Bruni craignait de faire des vagues de par son statut de chanteuse et ne voulait surtout pas faire de vagues. Elle a donc tout donné pour qu'on ne la remarque pas : "J'ai vraiment tout fait pour me fondre dans le décor, pour apporter le plus de classicisme possible. Mon modèle, c'était Bernadette Chirac, mesdames Pompidou, Giscard d'Estaing... Je ne voulais pas du tout faire mon originale parce que j'étais déjà tellement originale, la situation était tellement différente."
En épousant Nicolas Sarkozy en plein mandat présidentiel, Carla Bruni devenait naturellement première dame. Un statut dans lequel elle ne s'est pas toujours sentie très à l'aise comme elle le racontait à Yann Barthès sur le plateau de Quotidien : "J'avais peur tout le temps pour mon mari, j'avais peur moi de faire quelque chose qui n'allait pas. J'avais peur tout le temps que quelqu'un invente ou raconte quelque chose. [...] C'est une position tellement haute. Moi je n'étais qu'à côté de lui, mais je sentais qu'il était la cible. J'avais peur qu'on le tue ou qu'il se passe quelque chose de très grave." Une peur légitime qu'elle a réussi à surmonter, comme une battante.