Little French Songs, son quatrième album est enfin sorti au printemps. Carla Bruni s'apprête maintenant à partir en tournée. Les vraies retrouvailles de l'auteur-compositeur et interprète avec le public se feront sur scène en France et à l'étranger, notamment en Belgique au mois de décembre. C'est ainsi que Carla se confie à 7sur7.be sur ses prochains concerts à Bruxelles, Liège et Charleroi. L'occasion d'évoquer son trac, la célébrité et sa fille Giulia.
À pas tout à fait 2 ans - elle soufflera ses bougies le 19 octobre -, Giulia Sarkozy peut encore rester auprès de sa maman quand son grand frère Aurélien (12 ans), dont le papa est Raphaël Enthoven, a déjà fait sa rentrée des classes. Bientôt en tournée, Carla devra apprendre à se séparer de sa petite : "Mais ce n'est que pour des périodes de trois ou quatre jours maximum. Et je l'emmènerai. Pas partout mais quand c'est cohérent, qu'il n'y a pas trop mouvement. À cet âge-là, c'est encore possible : elle n'est pas encore à Polytechnique."
La rencontre avec nos confrères belges eu lieu dans un hôtel parisien, mercredi 11 septembre. À quelques semaines du top départ de sa tournée, le trac monte pour Carla. En Belgique, elle donnera des concerts dans des salles - comme le Cirque Royal à Bruxelles - "un peu grandes" à son goût : "Quand je vois la jauge, je me dis : 'Mais ils ne vont pas venir'. Mon idéal serait de chanter devant 800 personnes. Quand il y a moins de places, j'ai moins peur." Comme beaucoup, Carla Bruni souffre d'un trac costaud. "Je ne fais rien, il n'y a rien à faire. J'ai des rituels : on se chauffe la voix, on boit du thé. [...] J'ai moins peur avec l'âge mais c'est toujours une terreur quand même. J'ai même pensé que je ne pouvais pas faire ce métier parce que c'est une chose d'apparaître physiquement devant, par exemple, tout un tas de médias. C'en est une autre d'aller chanter avec tout ce qu'on a." Un métier bien différent de celui de mannequin que Carla a exercé avec beaucoup de plaisir et le succès qu'on connaît. Ici, elle ne se camoufle pas derrière les créations d'un autre. La chanson, "c'est plus profond".
Avec le temps, Carla Bruni s'est habituée à ce trac. Elle se souvient de ses débuts avec l'album Quelqu'un m'a dit. Un carton dans les bacs, y compris à l'étranger, mais un succès responsable de sacrés bouffées d'angoisses sur scène. "Le premier faisait 34 minutes, lors des premiers concerts, je refaisais des chansons sur scène, la honte ! Celles que je ratais au début par terreur, je les refaisais à la fin. La honte, vraiment." Avec un album anglophone et trois albums en français, Carla a désormais le choix de construire son spectacle comme elle le souhaite.
Avant trois dates au Casino de Paris, du 22 au 24 novembre, qui lancent officiellement sa tournée, Carla Bruni participera au IXe gala de la Fondation pour la recherche sur Alzheimer aux côtés de nombreuses autres artistes. Elle sera également l'invitée de Karima Charni dans l'émission W9 Home Concerts : Carla donnera un showcase dans un appartement parisien. À ses côtés, Christine and the Queens et HollySiz, prometteur projet musical de Cécile Cassel qui nous a fait danser tout l'été avec Come Back To Me.
L'intégralité de cette interview de Carla Bruni est à lire sur 7sur7.be