Carla Bruni a terminé l'année en couverture de ELLE, interviewée par la romancière Monica Sabolo. Elle débute 2018 en une de Paris Match, en kiosques demain jeudi 4 janvier 2018, et répond aux questions d'une autre écrivaine, Tristane Banon. Le site de Paris Match vient de publier les premiers extraits de cette rencontre avant la sortie du magazine. L'artiste y évoque la célébrité, sa fille Giulia ou encore la présence scénique du regretté Johnny Hallyday.
Le 5 juillet 2017, Johnny Hallyday donnait son tout dernier concert en compagnie d'Eddy Mitchell et Jacques Dutronc pour les Vieilles Canailles à Carcassonne. Pour cette occasion spéciale, le rockeur a fait monter ses deux petites filles sur scène, Jade (13 ans) et Joy (9 ans). Ce joli moment a été immortalisé par Dimitri Coste, photographe et ami proche du rockeur, et posté sur le compte Instagram de Laeticia Hallyday.
Carla Bruni de son côté a débuté la tournée internationale de son album French Touch. Elle est attendue en Europe mais aussi aux États-Unis en février pendant les vacances scolaires, de sorte que sa fille Giulia Sarkozy (6 ans) et son fils Aurélien Enthoven (16 ans) puissent l'accompagner. Dans Paris Match, Tristane Banon lui demande justement si, comme Johnny, elle aimerait inviter ses enfants sur scène. Fan de métal et passionné de sciences, Aurélien déclinerait peut-être l'invitation mais qu'en est-il de Giulia en qui Carla devine une âme d'artiste ? "Si ma fille voulait devenir chanteuse et qu'elle voulait monter sur scène à côté de moi, j'en serais très heureuse. Je suis certaine que les fillettes de Johnny avaient envie d'être aux côtés de leur père sur scène. Il faut dire que Johnny était si naturel sur scène, on avait l'impression qu'il s'y sentait comme chez lui, répond Carla Bruni qui ajoute ne pas avoir la même facilité que lui malgré une carrière musicale entamée il y a plus de quinze ans. En ce qui me concerne, je suis très heureuse sur scène, mais quelque chose me bouleverse encore. Difficile de s'habituer à un moment aussi intense."
Pour gérer son trac, Carla Bruni peut compter, dès qu'il le peut, sur la présence de son époux Nicolas Sarkozy. Elle n'hésite pas à reconnaître qu'elle est très dépendante de lui, y compris en tournée. Sa présence est rassurante : "Avant un concert, il est avec moi dans la loge, il sait comment faire, il m'enlève littéralement l'angoisse, on voit qu'il a fait de la scène toute sa vie. C'est quelqu'un qui sait comment faire taire le trac, l'angoisse. C'est dans sa nature, il aime prendre les choses en main."
La suite demain dans Paris Match. Le choix du magazine de confier une interview de Carla Bruni à Tristane Banon n'est pas un hasard. Les deux femmes se sont rencontrées en pleine affaire DSK, quand la jeune auteure avait enfin oser dénoncer son viol par Dominique Strauss-Kahn ; la justice a classé l'affaire non sans reconnaître "des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle". En 2015, au moment de la sortie de son livre Love et caetera, dont Carla Bruni a signé la préface, Tristane Banon expliquait dans M, le magazine du Monde, que l'épouse de Nicolas Sarkozy était comme "un guide spirituel" : "Carla m'apaise, elle relativise énormément la méchanceté du monde."
Le couple Sarkozy a passé les fêtes de d'année au Cap-Nègre, dans la résidence familiale des Bruni-Tedeschi dans le Var. Carla Bruni a posté sur Instagram quelques vidéos la montrant en train de faire du sport pour "éliminer" les excès des fêtes ainsi qu'une superbe photo de sa fille Giulia faisant la sieste dans les bras de son papa.