Le 10e gala de l'Association pour la recherche sur Alzheimer s'est tenu à l'Olympia, à Paris, lundi 19 janvier. Carla Bruni et Nolwenn Leroy sont des habituées de cette grande soirée de solidarité qui permet de récolter des fonds pour les chercheurs. Elles ont répondu présentes et sont montées sur scène pour chanter en compagnie de nombreux artistes. Le spectacle a de nouveau été conçu par le talentueux Pierre Souchon qui lui a donné ce très joli titre : 2 générations chantent pour la 3e. Nicolas Sarkozy était dans la salle pour soutenir son épouse et cette belle initiative.
Dans cette salle mythique du boulevard des Capucines, dans le 9e arrondissement de Paris, tous les soutiens de l'association étaient présents, à commencer par les membres de son comité d'honneur comme Mireille Darc, Agathe Natanson, accompagnée de son époux Jean-Pierre Marielle, Pierre Souchon et Véronique de Villèle. Le professeur Bruno Dubois et le docteur Olivier de Ladoucette, très investis dans la recherche sur Alzheimer et membres des comités exécutif et scientifique de l'association, ont assisté au spectacle que Pierre Souchon a de nouveau mis en scène. Carla Bruni, Nolwenn Leroy, Sandrine Kiberlain ont chanté avec Francis Cabrel, Laurent Voulzy, Ours (Charles Souchon), Gaël Faure mais aussi Vincent Delerm et, pour la première fois, Matthieu Chedid. L'incontournable M a notamment chanté l'inusable Je dis aime en compagnie de sa petite soeur Nach avec laquelle il partira bientôt en tournée ainsi qu'avec leur frère Joseph et leur père, Louis Chedid. Le spectacle était plein de gaîté, comme lorsque Nolwenn et Pierre Souchon ont tout donné sur Comment lui dire de France Gall, mais aussi très émouvant. Quand Sandrine Kiberlain entame La Chanson de Prévert de Gainsbourg, dès les premiers mots, l'Olympia frissonne : "Oh je voudrais tant que tu te souviennes, cette chanson était la tienne..." Voilà qui résume bien pourquoi tous étaient réunis.
Un isolement terrible
La caméra de BFMTV était présente et a recueilli quelques réactions. Pour Carla Bruni, Alzheimer est "une maladie qui, avant de faire s'arrêter le coeur, enlève l'être humain qu'on connaissait". "C'est une maladie qui fait très peur, renchérit Sandrine Kiberlain. Parce qu'on n'a plus accès aux personnes qui ne nous reconnaissent plus." Nolwenn Leroy, qui a été personnellement confrontée à Alzheimer, résume avec beaucoup de pudeur le sentiment de chacun et dit l'essentiel : "C'est une maladie qui isole terriblement."
La clé, c'est évidemment la recherche. Hier soir, deux prix, dont Nolwenn Leroy est la marraine, ont été remis par l'association : le professeur Michel Goedert a reçu le Grand Prix européen de la Recherche 2014, doté d'un montant de 100 000 euros, qui récompense un chercheur reconnu pour le haut niveau de ses publications scientifiques et capable de fédérer une équipe autour d'un projet de recherche particulièrement prometteur ; Rita Guerreiro est la lauréate du Prix Européen Jeune Chercheur, d'un montant de 10 000 euros pour soutenir et encourager ses projets de recherche.
Après le concert, tous se sont retrouvés près de l'Olympia au Salon Potel et Chabot. Un cocktail y était organisé. Les invités pouvaient apporter leur soutien à l'Association pour la recherche sur Alzheimer en achetant par exemple "50 minutes de recherche"... Dans son reportage consacré au gala, BFMTV rappelle que 900 000 personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer. Un nombre qui s'élèvera à 2 millions en 2020.
http://alzheimer-recherche.org/