

Si la presse anglaise, notamment Tatler, fait les éloges du style de Carla Bruni, la première dame de France est l'objet d'une polémique que l'on peut lire dans les journaux italiens. En effet, l'épouse de Nicolas Sarkozy était invitée au prestigieux festival de San Remo le 5 février et devait faire un duo avec le chanteur Gino Paoli. Carla a toutefois annulé sa venue et les médias ont fait rapidement le lien entre la first lady et l'une des chansons en compétition, Meno Male, de Simone Cristicchi, qui se moque d'elle.
L'heure est désormais à la réponse. Dans le Corriere della sera, madame Bruni-Sarkozy a expliqué pourquoi elle ne sera pas de la fête en Italie. Ce sont des engagements officiels et personnels qui ont provoqué sa défection, indique le journal et comme le rapporte TF1 News.
Les organisateurs du festival ont réagi et assuré qu'il n'y a aucune espèce de lien entre l'absence de Carla Bruni et le morceau de Simone Cristicchi. Le directeur artistique a ajouté qu'il était "même convaincu que Carla Bruni, qui n'a pas entendu la chanson à ce que je sache, peut la trouver drôle". Les paroles taquinent la femme du dirigeant en la caractérisant "d'icône esthétique" et glissant "heureusement qu'il y a Carla Bruni/Nous sommes faits comme ça Sarkono, Sarkosi... Si on parle de toi, il n'y a pas de problèmes."
Si Carla a souhaité se justifier et apaiser cette histoire, elle ne craint pas pour autant les polémiques, notamment en Italie. Elle s'était dite "heureuse d'être devenue française" quand elle a entendu les propos de Berlusconi sur Obama - "jeune, beau et bronzé" - et avait préféré se rendre sur les ruines de l'Aquila et faire don de 3,2 millions d'euros plutôt que d'assister au programme des coinjoints des dirigeants du G8 organisé en Italie... Ses décisions provoquent des remous en France également quand elle a critiqué les méthodes du journaliste Harry Roselmack. D'allure discrète, Carla peut faire aussi beaucoup de bruit.