Il est parfois bien tentant de faire l'amalgame entre une star hollywoodienne et certains de ses rôles marquants... A l'impressionnant Samuel L. Jackson, on associe volontiers la nonchalance explosive, l'assurance un brin inquiétante et le flegme rieur d'un certain nombre de ses rôles (notamment les tarantiniens). Alors, lorsque le colosse s'étale de tout son long sur les fairways d'un des plus beaux parcours de golf européens, que ce soit pour profiter du ciel serein, du gazon tendre ou d'un petit roupillon, il ne nous viendrait pas à l'idée de venir le perturber.
Drôle de spectacle, en tout cas ! Et c'est au traditionnel tournoi caritatif organisé par l'exceptionnel businessman irlandais John Patrick (J. P.) McManus que cette scène s'est produite. Samuel L. Jackson était l'une des stars invitées pour l'édition 2010, à l'instar de Michael Douglas, Hugh Grant, Aidan Quinn, Kyle MacLachlan, Peter Gallagher, Harry Redknapp ou encore le boysband autochtone Westlife - ci-dessus, vous pouvez les découvrir en action.
Le public, venu nombreux sur le parcours qui s'étend au pied d'Aldare Manor, à Limerick (Irlande), a suivi en masse les déconvenues de Tiger Woods, lequel a honoré sa promesse en disputant ce tournoi de bienfaisance sur deux jours (5 et 6 juillet) qui mêle professionnels, amateurs et célébrités, et fait concourir des équipes au profit de bonnes oeuvres. Mauvais à l'AT&T National peu auparavant, où il termina à 14 coups du leader, Tiger Woods, pris dans la tourmente du scandale qu'il a provoqué et de son divorce en cours de finalisation (dernièrement, on avançait la somme de 100 millions de dollars comme clé de l'arrangement avec sa future ex-femme Elin Nordegren), est encore une fois passé complètement à côté - rendant notamment une pitoyable carte de 79 en première journée ! Mardi soir, en conférence de presse, dépité, il confiait que ses enfants lui manquaient et filait les rejoindre à bord de son jet privé. Il devrait manquer l'open de St. Andrews, ce week-end en Ecosse, où son dauphin Phil Mickelson, après avoir loupé le coche à l'US Open, pourrait lui ravir la place de numéro un mondial (que le Tigre occupe depuis juin 2005) en cas de deuxième place ou mieux.
Mais il y a également une invitée surprise qui a attiré bien des regards : la magnifique Catherine Zeta-Jones. Un peu plus maîtresse de son temps depuis qu'elle a fini de donner la pièce ovationnée A little night music à Broadway, la Galloise est apparue, casquette, baskets, imper et lunettes noires, pour suivre les exploits de son mari Michael Douglas, qu'on retrouvera très bientôt dans la peau du boursicoteur Gordon Gekko dans Wall Street 2.
G.J.