![Cécile de France à Paris, le 25 novembre 2013.](https://static1.purepeople.com/articles/3/13/27/53/@/1319264-cecile-de-france-premiere-du-film-580x0-2.jpg)
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Huit ans après avoir assuré le rôle de maîtresse de cérémonie au Festival de Cannes 2005, Cécile de France aura la charge d'animer la 39e cérémonie des César du cinéma, le 28 février prochain. Une belle responsabilité doublée d'une récompense pour cette actrice belge qui n'a eu de cesse de faire briller le cinéma hexagonal à l'international. Un rayonnement évident pour une actrice glamour et pétillante à souhait.
Après quelques petits apparitions dans la petite lucarne et des rôles dans des courts métrages, c'est en France que la carrière de Cécile de France démarre en 2001 avec L'Auberge espagnole, de Cédric Klapisch. Aux côtés de Romain Duris, Audrey Tautou ou encore Kelly Reilly, la cool attitude de la comédienne belge, franche du collier et dotée d'un sourire irrésistible, fait mouche. Elle ne tardera pas à en récolter les premiers fruits, puisqu'en 2003, l'histoire fera qu'elle s'offre sa première nomination majeure au César, en tant que meilleur espoir féminin. Elle le remporte, avant de remporter deux ans plus tard, le Prix Romy Schneider. Entre-temps, on l'aura croisée devant la caméra du virtuose de l'horreur Alexandre Aja pour Haute Tension, retrouvée dans Les Poupées russes, suite de L'Auberge comme les fans nomment le premier chapitre de cette trilogie.
Elle enchaîne alors les succès et les trophées. En 2006, elle gagne son premier César de la Meilleure actrice dans un second rôle grâce aux Poupées russes, avant d'atteindre ce qui ressemble à un sommet en 2007, avec Fauteuils d'orchestre et Quand j'étais chanteur, deux films lui offrant deux nominations au César de la meilleure actrice, qu'elle ne remportera malheureusement pas, battue par Marina Hands (Lady Chatterley). Après un nouvel échec à glaner ce César (avec Un Secret en 2008), Cécile de France s'éloigne de la bannière tricolore, non pas par rancune ou agacement, mais parce que sa carrière se vit désormais à l'international. Lorsqu'elle joue dans Au-delà de Clint Eastwood, puis plus récemment dans Le gamin au vélo des frères Dardennes, le grand public la plébiscite, et cette Cécile de France se fait plus rare et précieuse.
2013 coïncidant avec sa nomination officielle au titre de maîtresse de cérémonie, Cécile de France marque son grand retour avec Casse-tête chinois (dernier volet de la trilogie réalisé par Cédric Klapisch), après deux apparitions dans Möbius (avec Jean Dujardin) et Superstar (au côté de Kad Merad). Elle retrouve ainsi son personnage d'Isabelle, une lesbienne libre et flamboyante. Un vrai bonheur pour Cécile de France : "Bien que j'aie fait plein d'autres films formidables, si l'on ne devait en retenir que trois, ce seraient ceux de Cédric", confie l'actrice au magazine Elle, dont elle fait la couverture.
Et quand on lui glisse à l'oreille ce fameux statut d'actrice glamour, qu'elle pourrait très bien partager avec une autre actrice de Klapisch, Audrey Tautou, elle répond avec humilité et sincérité qu'elle ne "correspond pas aux critères de l'actrice très belle et très écorchée" : "Je ne fais aucun calcul, je me fous de mon image". C'est dit.