C'est l'un des événements de la rentrée politico-médiatique. Des années après avoir quitté Nicolas Sarkozy avec fracas, Cécilia Attias revient avec pudeur sur cette séparation dans ses mémoires, Une envie de vérité (Ed. Flammarion), à paraître le 9 octobre. Mais qui dit rupture avec le père de son fils Louis (16 ans) dit également Richard Attias, son nouveau mari, avec lequel elle vit épanouie aujourd'hui à New York. Une rencontre qu'elle raconte dans les bonnes feuilles de l'ouvrage publiées par Le Point.
Désigné pour l'organisation du grand meeting du Bourget marquant l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, Richard Attias va par la même occasion faire la rencontre de Cécilia. Un tournant dans sa vie qui prend place en octobre 2004 dans les locaux ministériels de Bercy, qu'occupe alors l'ancien président et dont elle garde un drôle de souvenir. Comme son nouveau mari, visiblement. "Richard me vit arriver en jean et accompagnée d'un petit garçon qui courait partout en pyjama (Louis, alors âgé de 6 ans, ndlr). Il m'a confié plus tard combien cette image l'avait surpris. Le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne correspondait pas à l'idée qu'il avait d'une femme de ministre", écrit-elle.
A cet instant-là, celle qui s'appelle encore Cécilia Sarkozy est sûrement loin d'imaginer qu'elle a en face d'elle celui qui deviendra son mari quatre ans après et pour lequel elle ira vivre à New York. Mais elle semble toutefois séduite par l'assurance de Richard Attias. "Richard dégageait une impression de sécurité qui le mettait totalement en accord avec lui-même", décrit-elle. D'autant qu'elle retrouve en lui ce qu'elle cherche désormais à éviter dans un milieu politique éreintant où les coups bas sont légion. "Il incarnait un monde à l'opposé de celui que je voulais fuir, où régnait superficialité trompeuse (...) toute cette hâte épuisante dans laquelle je me trouvais prise depuis des années et que, sans en avoir toujours conscience, j'avais de plus en plus de mal à subir", reconnaît-elle aujourd'hui avec une franchise remarquable.
Car plus l'ambition de Nicolas Sarkozy, qui n'avait "qu'un but, remporter l'élection de 2007", s'accentue, et plus Cécilia Attias semble fatiguée de cette vie agitée, de ce qu'elle qualifie de "tourbillon". Et le calme de Richard Attias va alors tomber à point nommé. "J'avais soudain devant moi un homme solide, précis, posé, rassurant pour la personne inquiète que j'étais devenue", raconte l'ex-Première dame à propos de celui qui partage encore sa vie presque dix ans plus tard. Et visiblement pour de longues années encore...
L'intégralité des bonnes feuilles est à retrouver dans le magazine "Le Point" du 3 octobre 2013.