De Céline Dion on pense tout connaître, Purepeople vous ayant même fait découvrir la diva en 5 choses que vous ne saviez pas. Mais la vie et la carrière de la chanteuse québécoise aujourd'hui âgée de 53 ans étant tellement riches, il y a toujours de quoi apprendre...
Tout comme le grand public pense que le défunt René Angélil a été le premier manager et découvreur de Céline Dion, alors qu'elle a en réalité signé son premier contrat avec Paul Lévesque, il est faux de croire la rumeur selon laquelle René se serait endetté pour elle. C'est Jean Beaunoyer qui tord le cou à cette légende faisant partie d'un story telling parfaitement orchestré autour de l'ascension d'une petite fille de Charlemagne devenue la plus grande chanteuse de la planète. En 1981, René Angélil écoute la maquette de la chanson Ce n'était qu'un rêve, écrite par Thérèse Dion. Il rencontre alors la jeune Céline à son bureau et tombe sous le charme de sa voix. Il accepte de la produire et, en 1982, il obtient un contrat de gestion de sa carrière après négociation avec Paul Lévesque.
Alors que la légende prétend que René Angélil aurait hypothéqué sa maison pour produire le premier disque de Céline Dion, il n'en est rien, c'est un mensonge ! Et pour cause : à cette époque il est déjà endetté de 200 000 dollars et sa maison est déjà hypothéquée. Le contre-coup de la perte du contrat de sa plus grosse vedette, Ginette Reno, qui veut gérer seule sa carrière. Croyant fort au talent de la jeune Céline, il se démène pour trouver l'argent nécessaire à l'enregistrement d'un premier disque. Il espère ainsi réunir 50 000 dollars. "On racontait qu'il avait hypothéqué sa maison pour obtenir ce montant et il a laissé la légende grandir (...) sa maison était déjà lourdement hypothéquée. Pis encore, la banque estime qu'il est insolvable et qu'il ne peut obtenir l'argent dont il a un urgent besoin", lit-on dans les pages de Et Angélil créa Céline.
Finalement, René Angélil réussira à convaincre un homme de mettre cette somme sur la table pour lancer la carrière de sa protégée : Denys Bergeron, directeur de la maison de disques Trans-Canada. A cette époque, l'entreprise n'accorde toutefois que 25 000 dollars par album. Le duo s'entend finalement pour que Céline enregistre donc deux disques d'un coup : La Voix du Bon Dieu et Céline Dion chante Noël. "Il est vrai que René Angélil vivait une période difficile sur le plan financier. Il n'a pas hypothéqué sa maison puisque c'est moi qui lui ai fourni l'argent (...) Il n'avait aucune entreprise à son nom et il était si démuni qu'il a fallu que je lui paye une paire de jeans quand il est allé en France avec Céline", confirme Denys Bergeron dans le livre.