Elle est une femme de convictions. Alertée par l'extinction progressive des rhinocéros à travers le monde, Charlene de Monaco a accepté de prendre la pause pour le photographe Christian Sperka afin de dénoncer la catastrophe. Le mercredi 19 mai 2021, sur son compte Instagram, la princesse de 43 ans a partagé le fruit de cette collaboration artistique : une image forte, poignante, sur laquelle elle pose auprès d'un animal abattu, les yeux camouflés par un bandage.
Leurs cornes sont plus prisées que l'or ou la cocaïne
"Merci de ne pas nous oublier", peut-on lire sur l'affiche publiée par Charlene de Monaco. Cette cause est d'autant plus importante pour elle que la maman de Jacques et Gabriella est originaire de Bulawayo, au Zimbabwe. Or, le braconnage est virulent en Afrique du Sud et quatre à cinq espèces de rhinocéros sont vulnérables ou en danger critique d'extinction, comme le rappelle le site de la WWF - le Fonds mondial pour la nature. "Leurs cornes, désormais plus prisées que l'or ou la cocaïne, sont leur malédiction" précise l'organisation, qui recense 594 animaux tués en 2019.
Décidément, les temps sont difficiles pour Charlene de Monaco. L'ancienne nageuse, très proche des dirigeants de la nation zouloue, a appris coup sur coup le décès du roi Goodwill Zwelithini, le 12 mars dernier, puis de l'une de ses veuves, la reine Mantfombi, le 30 avril 2021. L'épouse du prince Albert de Monaco s'était rendue seule au palais royal de Kwa Khethomthandayo, à Nongoma, pour rendre hommage au chef du plus grand groupe ethnique d'Afrique du Sud. "C'était un homme honorable au coeur pur, regrettait-elle dans un communiqué officiel. Nous avons partagé de nombreux moments privilégiés au fil des années qui me resteront à jamais chers. Mon ami me manquera et je prierai pour que la famille royale zouloue trouve réconfort pendant cette période..."