2017 a été une année marquante pour Charlène. C'est à cette période que la belle brune de 34 ans a été révélée au grand public, dans Mariés au premier regard. Même si elle a divorcé de Florian, elle ne retient que le positif de cette expérience. Elle n'a par la suite pas souhaité poursuivre dans le milieu de la télé-réalité pourtant, ce n'est pas les occasions qui manquaient.
Cela va faire quatre ans que vous êtes passée à la télévision, dans Mariés au premier regard. Qu'avez-vous fait depuis ?
Je pense que ce n'est un secret pour personne, j'avais fait le choix du retour à la sérénité, aux sources. Je n'avais pas envie de me surexposer. J'avais fait cette aventure dans le but de trouver l'amour et fonder ma vie de famille. Donc je n'avais aucun intérêt à mettre mon image en plein jour davantage. Il a aussi fallu prendre le temps de guérir, on a un peu l'illusion du mariage quand on se présente à l'émission et un grand espoir de trouver l'amour de notre vie parce qu'il y a des experts qui disent qu'on nous a trouvé quelqu'un de bien. Donc forcément, il y a la désillusion quand on se rend compte que l'on rencontre une personne bien, mais pas pour soi. Il faut prendre le temps de se reconstruire personnellement, de réfléchir un peu sur soi, de savoir ce que l'on veut vraiment. Et ça met du temps cette introspection. Ça ne collait pas trop avec la surexposition.
Combien de temps avez-vous mis pour vous reconstruire ?
Disons que ce que j'ai vécu comme un échec date d'avant l'émission. Je l'avais dit dans une vidéo, en 2014 j'avais eu un passage un peu difficile avec une rupture, un avortement. Donc le vrai échec était à ce moment-là. Je me reconstruis depuis 2014 et Mariés au premier regard a fait partie de cette reconstruction car ça m'a permis, à travers la télé, de me voir, voir mes réactions. Quand je me regardais, je voyais tout ce qui n'allait pas. J'ai pu travailler sur moi et réaliser que j'étais trop dans l'illusion, j'avais trop d'attentes. Donc j'ai mis du temps avant de pouvoir m'accomplir complètement, environ six ans.
Avez-vous des regrets concernant votre participation à Mariés au premier regard ?
Aucun. Finalement, ce qui l'a rendue un peu maussade au départ, c'était l'illusion que j'avais d'elle. C'était de ma faute si j'avais de la peine. Si je peux passer un message à ceux qui veulent participer, c'est peut-être de ne pas s'attendre à forcément trouver l'amour, en tout cas l'amour d'un autre. Mais on peut trouver l'amour de soi si on en fait quelque chose de bien. Avec le recul, c'est ce que j'ai trouvé. Cette émission fait partie de mon parcours. Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux avec Florian. On s'appelle de temps en temps pour se donner des nouvelles. A l'époque, on a voulu prendre nos distances parce qu'on était en désaccord complet sur ce qu'il venait de se passer. Il a pu s'exprimer et moi aussi. On avait des envies complètement différentes mais j'ai toujours respecté ses envies et je pense qu'il a aussi respecté mes choix. Je suis sereine face à ce qu'on a vécu aujourd'hui. On a passé de super bons moments ensemble, je l'en remercie.
Avez-vous rencontré quelqu'un depuis votre divorce avec Florian ?
Bien sûr. J'ai eu un moment de pause pendant ma reconstruction. Je suis une personne qui a besoin de m'éloigner d'une relation pour en créer une autre. Aujourd'hui, je suis tellement la personne que j'ai envie d'être que je sais rapidement si une personne que je rencontre sera bonne pour moi. Je n'ai pas eu de grandes histoires d'amour depuis, je ne suis pas retombée amoureuse. J'ai rencontré des hommes qui étaient très bien, mais pas pour moi. J'attends cette âme soeur, je crois sincèrement qu'il y a une personne qui est faite pour moi. On saura se reconnaître.
Vous a-t-on proposé des émissions de télé-réalité après Mariés au premier regard ?
Tout le monde sait qu'il y avait Les Anges. Ils voulaient qu'on le fasse avec Florian. On nous avait proposé 20 000 euros. Mais c'était hors de question. Ca ne fait pas partie des émissions qui me font vibrer. On m'a aussi proposé La Villa des coeurs brisés à deux reprises, notamment dernièrement. J'admets avoir un peu hésité. Il y a une partie suivie psychologique que j'adore avec Lucie Mariotti. Pour avoir fait pas mal de recherches là-dessus, elle est tout le temps dans le juste, elle est géniale professionnellement. J'aimerais beaucoup la rencontrer, mais être dans une maison avec des gens de télé-réalité où ça devenait plus léger, ça me dérangeait. Je ne vois pas quelle place je pourrais avoir là-dedans. Que pourrais-je y faire ? Je suis certaine qu'il y a de très belles personnes qui font de la télé-réalité mais, je ne suis pas certaine de vraiment me sentir à ma place. Avec Florian, on avait fait des pieds et des mains pour faire Pékin Express. Finalement, on s'est séparés donc ce n'était plus d'actualité. Et il y a eu Moundir et les apprentis aventuriers aussi. Je ne sais pas trop comment ça se passe mais il y a trois choses indispensables pour moi : un matelas, mon rasoir et ma brosse à dents. Si on m'enlève ça, je ne vois pas comment je peux passer un bon moment (rires). M'affamer pour faire des jeux qui mettent en rivalité... Déjà la rivalité, ce n'est pas trop mon énergie. Je suis plutôt pour le "ensemble on réussit". Alors que Pékin Express, ça me parle vraiment. Il y a toujours un peu de compétition, mais je trouve les participants hyper fair-play. On ressent le côté humain et non le "je passe à la télé pour être vu".
Pourquoi ne pas avoir retenté votre chance avec un autre proche ?
J'aurais pu mais je me suis beaucoup concentrée sur le boulot. Je pense que si j'avais dit à mon nouveau patron à l'époque que je partais 40 jours il aurait fait un peu la gueule. Il faut du temps pour faire ça et à ce moment-là, je ne l'avais pas. Quand j'ai fait Mariés au premier regard, j'avais un employeur qui me connaissait depuis quelques années.
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