Charles Aznavour et Omar Sharif, émus et fiers : Marseille leur rend hommage

La ville de Marseille, capitale de la culture européenne, a récemment rendu hommage a deux grands hommes : Charles Aznavour et Omar Sharif (81 ans). C'est dans le cadre de la Semaine de l'excellence franco-arménienne que le chanteur, qui se produisait le 15 juin dernier sur scène à Bercy avec Johnny Hallyday pour son 70e anniversaire, a reçu le 21 juin des mains du sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, la grande Médaille de Citoyen honneur 2013 de la Ville. Une récompense qui a beaucoup ému le chanteur qui a fait preuve d'une grande élégance avec son costume blanc et sa chemise bleue.

À 89 ans, Charles Aznavour est loin d'avoir dit son dernier mot. En chansons d'abord, l'interprète de La Bohème rendra hommage à la mémoire de Gilbert Bécaud à travers un album réunissant des chansons originales écrites par ce dernier et encore jamais entendues par son public. Avec ses propres mots, l'auteur en 2011 D'une porte l'autre a écrit son autobiographie intitulée Tant que battra mon coeur qui sortira le 24 octobre prochain.

Quelques jours avant Charles Aznavour, le 17 juin 2013 plus précisément, c'est Omar Sharif qui a été honoré par le premier adjoint Roland Blum. L'acteur égyptien d'origine syrienne, qui a connu une carrière internationale avec des films emblématiques tels que Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago ou encore Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, a reçu la médaille de la Ville de Marseille. Dans son costume noir, Omar Sharif semblait très heureux de cet hommage et a même pris la pose sur le balcon de l'Hôtel de ville.

Délivrée lors de la Semaine de l'excellence franco-arménienne, la médaille attribuée à Omar Sharif était décernée lors d'un hommage rendu au scénariste et réalisateur franco-arménien Henri Verneuil, Achod Malakian de son vrai nom, décédé en 2002, et qui avait choisi le comédien âgé aujourd'hui de 81 ans comme acteur principal de l'un de ses deux derniers films autobiographiques : Mayrig, et 588, rue Paradis.

Sarah Rahimipour