Sur Twitter, les clashs et autres polémiques se diffusent à la vitesse de la lumière. Si certaines stars semblent dépassées par les conséquences de leurs propos controversés sur le réseau social, certaines assument. C'est le cas de l'acteur américain Charlie Sheen.
À 51 ans, le héros historique de Mon oncle Charlie est féru de tweets. Visiblement, il aime aussi provoquer, en témoigne son dernier post : "Cher dieu, que Trump soit le prochain s'il vous plaît", a écrit la star le 28 décembre peu après l'annonce du décès de Debbie Reynolds, icône hollywoodienne et mère de Carrie Fisher, répétant son souhait plusieurs fois et clôturant le tout par un doigt d'honneur.
Rapidement, Charlie Sheen a été critiqué pour avoir souhaité la mort du nouveau chef d'État élu – "comment peut-on tomber aussi bas ?" – mais il a également reçu des soutiens – "voilà qui équilibrerait bien les choses".
Assumant sa position, la star a décidé de conserver son tweet malgré les attaques mais de s'expliquer, toujours sur Twitter : "La réaction des médias à mon tweet de la nuit dernière est révélatrice de l'absurdité de la frilosité panoramique et désabusée qui surgit dès qu'on publie une expression de joie ou d'espoir. Et au passage, je ne vous parlais pas, je m'adressais à dieu."
Charlie Sheen avait toutefois manifesté sa versatilité concernant son soutien pour Donald Trump. "Trump, tu es un nain triste et idiot. Tes paroles sont des pets de chats. Tu es un amas honteux de bêtise", a-t-il écrit pour ensuite dire : "Si Trump veut m'avoir, je serai son vice-président dans la seconde. #TrumpSheen16." À présent, il est fermement au côté de Ted Cruz, un autre membre du parti républicain.
Par ailleurs, lorsqu'il a évoqué avec émotion sa séropositivité, le père de cinq enfants a rangé son instabilité émotionnelle et ses provocations pour ouvrir son coeur avec sincérité.