Invitée sur le plateau de C à vous pour défendre le téléfilm Meurtre au carnaval de Dunkerque, Charlotte de Turckheim s'est confiée sur ce polar dans lequel elle donne la réplique à Lannick Gautry, tout en répondant aux questions des chroniqueurs d'Anne-Sophie Lapix. Parmi elles, une question portant sur l'une de ses toutes premières expériences cinématographiques.
En 1975, alors étudiante, la comédienne accepte de tourner avec une copine dans un film qui sera ensuite intitulé Gibier (aussi connu sous le titre suivant, Les Dépravées du plaisir). Elle l'ignorait, mais elle allait figurer au générique d'un film érotique de Bernard Launois. "J'ai tourné dans un film porno sans le savoir, je vous jure que c'est vrai, confie la comédienne devant des chroniqueurs hilares mais pas naïfs pour autant. On avait 20 ans, j'étais au cours de théâtre et un mec nous demande 'Qui veut faire de la figuration dans un film qui va être tourné la semaine d'après ?' et en plus c'était super bien payé, genre 500 ou 1000 euros la journée."
Elle poursuit son récit : "On nous demande de nous promener dans la forêt et de ramasser des fleurs et tout ça. Donc je me dis que le film est charmant et adorable. (...) Et c'était l'été, on avait des petites jupes courtes et je n'avais pas réalisé que la caméra était au ras du sol". Charlotte de Turckheim évoque également des partouzes dans un grand château – c'était le thème du film, un couple de bourgeois recrutant un jeune rabatteur chargé de recruter des filles pour des parties de jambes en l'air à plusieurs – qui appartenait à des amis de ses parents et une projection des rushs pour le moins dérangeante. "En sortant de là, avec ma copine on s'est dit 'ça n'a jamais existé'", se souvient l'actrice.