Sandrine Bonnaire semble avoir vécu mille vies. Le 10 novembre 2024, les téléspectateurs de la 2 ont pu la retrouver dans Un dimanche à la campagne, émission pilotée par Frédéric Lopez. L'animateur a également reçu au Moulin des Dames, niché en Seine-et-Marne, Emmanuel Moire et le chef pâtissier Christophe Michalak.
Installée à leurs côtés dans le grenier de la somptueuse propriété, la maman de Jeanne et Adèle s'est livrée sur son enfance marquée par des conditions de vie difficiles, qui l'a énormément forgée. "Je suis née dans l'Allier. J'y ai grandi jusqu'à l'âge de 7 ans et ensuite je suis arrivée en banlieue parisienne où mon père et mon oncle avaient construit un chalet. On était sans eau et sans électricité", a souligné Sandrine Bonnaire qui a grandi aux côtés de ses dix frères et soeurs. "On y a vécu, je dirais bien deux ans".
A en croire ses touchantes confidences, leur quotidien s'apparentait à celui des "manouches". "On se lavait qu'une fois par semaine. Ma mère nous lavait dans un baquet. On était quatre, cinq dans ce baquet", a ajouté l'artiste de 57 ans qui s'est toujours refusée à "faire sa Cendrillon". "On ne le vivait pas très bien, c'était un peu honteux", a-t-elle rajouté.
Durant sa jeunesse, il n'a pas été facile pour elle d'assumer leur situation précaire qui n'a pas échappé à ses camarades de classe ni à leurs voisins. Une période délicate certes, mais qui lui a permis de jouir d'une certaine "liberté".
La lampe au plafond, pour moi c'était le chic absolu
"En même temps, on reste digne. Mes parents ont été très courageux (...)", a ajouté Sandrine Bonnaire, avec philosophie et sagesse. "Peut-être que ma non-docilité, en tout cas les audaces que j'ai eues dans la vie plus tard, ou peut-être que j'avais à l'époque, peut-être que ça vient de ça", a-t-elle continué. Bien plus tard et pour son plus grand bonheur, l'intéressée s'est installée dans un appartement à Grigny, équipé de l'eau courante et l'électricité. "La lampe au plafond, pour moi c'était le chic absolu", s'est remémorée la compagne de Erik Truffaz, les souvenirs plein la tête.