Dans la série Sam, Charlotte Gaccio interprète Aurélie Schneck, professeur de français et documentaliste dans un collège. En réalité, l'actrice est une jeune mère de famille bien dans sa peau, malgré la grossophobie dont elle est victime. Charlotte Gaccio la brave et affirme : "Je suis grosse (...) et ce n'est pas parti pour changer..."
Cette déclaration forte, Charlotte Gaccio l'a faite dans les studios d'Europe 1. Invitée dans l'émission animée par Philippe Vandel à la fin du mois de décembre, la comédienne de 34 ans et fille de Michèle Bernier a évoqué son physique. Elle s'est ouvertement qualifiée de "grosse" et a justifié l'usage du mot, objet d'un tabou. "C'est un mot un peu tabou, qu'on n'a pas le droit de dire alors qu'il s'agit d'un adjectif, comme grand, petit ou maigre. Voilà, gros c'est un adjectif. Je crois que ça fait partie de l'acceptation, la réappropriation de ce mot comme simple adjectif, a expliqué la star de la série Sam, dont la nouvelle saison commence ce lundi 3 janvier sur TF1. Je suis grosse. Comme je suis grande, je suis brune. Et ce n'est pas parti pour changer pour l'instant."
Sur le même sujet, l'actrice a ensuite évoqué la grossophobie, dont elle avait ouvertement été victime lors de sa grossesse. "La grossophobie c'est quelque chose qu'on ressent tous les jours quand on est une personne 'grosse' ou 'en surpoids', a d'abord expliqué Charlotte Gaccio. Parce que je ne peux pas m'habiller où je veux, je ne peux pas voyager en étant tranquille parce que je ne sais pas si les accoudoirs ne vont pas me rentrer dans les fesses... parce que 'la société' en fait !"
Dans un autre entretien accordé au site Magic Maman et paru au début du mois de décembre, Charlotte Gaccio était revenue sur une période difficile après la naissance de ses jumeaux, Zoé et Romeo (4 ans). "C'était difficile. J'ai du faire un gros travail sur l'acceptation de mon corps. D'un coup, il avait changé, j'ai dû apprendre à me ré-approprier ce ventre sans bébé, déformé, mou, avec la peau distendue, avait-elle confié. Je me souviens aussi que j'étais très fatiguée mais, ce qui était super avec des jumeaux, c'est le congé paternité plus long que pour un enfant. Le papa a pu rester un mois avec nous et c'était clairement le grand minimum !"
Charlotte Gaccio n'a pas peur des sujets délicats ou tabous et c'est tant mieux !