Laurent Ruquier cash sur sa fortune qu'il "claque" : "Je peux m'offrir ce que je veux, quand je veux"

Guillaume Pley a dévoilé un nouveau numéro de Legend, ce mercredi 11 septembre 2024. Après Christophe Dechavanne, il a reçu l'emblématique animateur de RTL Laurent Ruquier. Et il n'a pas hésité à parler de son rapport à l'argent.

Laurent Ruquier est un grand bosseur et cela a payé puisqu'il a déjà une belle carrière. Le présentateur est issue d'une famille modeste. Il a vécu en HLM jusqu'à l'âge de 14 ans, au Havre. Son papa était chaudronnier aux chantiers du Havre et sa était mère femme au foyer. Il est le cadet d'une fratrie de cinq enfants. Très vite, le monde de la télévision et la radio deviennent une passion pour lui. "Je m'ennuyais beaucoup [il n'avait pas le téléphone et la télévision à l'époque, NDLR]. Et j'allais tout de suite vers les émissions de radio ou de télé qui faisaient rire", a-t-il précisé. Et d'ajouter que c'était un "vrai grand malade". Après avoir créé des BD avec ses personnages à lui, il avait ensuite créé sa propre radio qui s'appelait RTL. "J'étais directeur des programmes de ma radio et j'allais chercher des animateurs dans les autres stations. (...) Et je faisais mes grilles. J'ai encore mes petits carnets. (...) Avec le recul, je m'en rends compte, j'avais un peu une forme d'autisme. J'avais un but unique. (...) Ca fait peur quand j'y repense", a-t-il avoué.

Au lycée, il a ensuite créé son propre journal. Ne se sentant ni "beau", ni "costaud" et n'étant pas riche, il a souhaité se démarquer en faisant rire ses camarades. Et tout a commencé quand il avait 17 ans. Après avoir remporté un concours pour RTL, il a fait ses premiers pas à la radio dans l'émission Poste Restante, présentée par Jean-Bernard Hebey.

Par la suite, le compagnon d'Hugo Manos ne s'est jamais arrêté de travailler que ce soit à la radio ou à la télévision. Tout le monde connaît ses émissions On a tout essayé (France 2), On va s'gêner (Europe 1), Les Grosses têtes (RTL) ou encore On n'est pas couché (France 2). Et qui dit carrière florissante, dit compte en banque bien rempli. Et il ne s'en cache pas. "Je peux m'offrir ce que je veux, quand je veux. Je peux faire plaisir. Ce n'est pas à moi de le dire, mais je crois avoir la réputation d'être quelqu'un de généreux. Donc j'en profite, mais j'en fais profiter aussi. (...) J'en profite, je le claque", a-t-il déclaré dans un premier temps. Et d'ajouter qu'il "sait d'où il vient" et n'oublie pas le milieu dans lequel il a vécu. "Moi, je suis privilégié aujourd'hui, mais ce n'est pas normal. C'est pas ce qui est normal. Ce n'est pas la vie courante des gens. Je n'ai aucun problème pour payer les impôts. S'il faut en payer plus, j'en paierai plus", a-t-il conclu.