Charlotte Gainsbourg anéantie par une rupture, le réconfort curieux de son père : "Cela va choquer"

Le compte-à-rebours est lancé. Dans une semaine, Maison Gainsbourg, le musée créé par Charlotte Gainsbourg dans la maison de son regretté papa rue de Verneuil à Paris ouvrira ses portes. Un événement stressant pour la compagne et future femme d'Yvan Attal, qui se dit "pas du tout rassurée" d'ouvrir ce monument. Pourtant, il est un formidable hommage à son père Serge Gainsbourg, toujours là pour elle, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Au Parisien, Charlotte Gainsbourg a confié qu'elle avait failli habiter cette maison si énigmatique pour les fans du chanteur de passage à Paris. "Deux jours avant sa mort, il me donnait les clés pour que je vienne habiter chez lui. Je sortais d'une peine de coeur atroce", a-t-elle fait savoir. Pour la réconforter, pas de câlins ou de mots rassurants comme certains parents peuvent faire mais une méthode bien moins conventionnelle : "Cela va choquer les parents responsables, mais il m'avait mis à côté de mon lit les cigarettes que je fumais et un paquet de Lexomil." Ce qui n'en faisait pas moins de lui un merveilleux papa.

La maison de la rue de Verneuil, Charlotte Gainsbourg s'est longtemps demandée ce qu'elle allait en faire : "J'ai eu peur pour mes enfants, j'ai eu peur qu'ils ne sachent pas quoi faire avec cette maison. Cela a été un poids pour moi pendant 32 ans, de me dire que je voulais en faire un musée, mais qu'il y avait tellement de contraintes que je n'y arrivais pas. Il fallait que ça avance."

Avant de laisser officiellement le public découvrir les secrets de son père, Charlotte Gainsbourg a envisagé d'emménager chez lui avec son compagnon Yvan Attal : "A un moment, j'ai eu des soucis d'argent et j'ai pensé vendre notre maison avec Yvan et venir au 5 bis". Un projet pas vraiment validé par le réalisateur : "Je crois qu'Yvan m'a dit : 'Tu te fous de ma gueule !'" Si Charlotte ne l'avait pas écouté, son chéri lui aurait sûrement chanté : "Je suis venu te dire que je m'en vais."