Voilà des années qu'elle en parle... c'est désormais chose faite. Charlotte Gainsbourg a finalement réussi à transformer la maison de son père Serge Gainsbourg, située au 5 bis de la rue de Verneuil, en musée. Et c'est un véritable succès. Selon les informations du journal Le Parisien, les 10 000 créneaux de réservation mis à disponibilité jusqu'à la fin de l'année 2023 sont tous vendus. Voilà qui devrait apporter satisfaction à sa fille, qui se bat depuis 4 ans pour que ce projet se réalise, afin d'offrir aux fans un lieu de pèlerinage.
J'ai pensé vendre notre maison avec Yvan
Fut un temps où Charlotte Gainsbourg avait un tout autre projet en tête. Fermée et sanctuarisée depuis la mort de Serge Gainsbourg, survenue le 2 mars 1991, la maison a bien failli accueillir certains membres de la famille. C'est ce qu'explique la chanteuse et comédienne dans les colonnes du journal Le Parisien... puisqu'elle a songé à prendre possession des lieux. "À un moment j'ai eu des soucis d'argent et j'ai pensé vendre notre maison avec Yvan et venir au 5 bis, assure-t-elle. Et je crois qu'Yvan m'a dit : 'Tu te fous de ma gueule !'"
C'est un mal pour un bien. Pour les fans de Gainsbourg, en tout cas. Il est désormais possible de découvrir les moindres détails de cette maison, de ces milliards d'objets récoltés par l'artiste. Ses meubles, ses affiches, ses photos souvenirs... c'est d'ailleurs la voix de sa fille Charlotte qui mène la danse, à l'intérieur, par le biais d'un audioguide. Cette même voix qui donne le frisson au moment de pénétrer dans la chambre, cette fameuse pièce où le chanteur a poussé son dernier souffle. "Avec Bambou, on l'a retrouvé de son côté du lit, se souvient-elle. On a imaginé qu'il était mort dans son sommeil, d'une crise cardiaque. On s'est allongées à côté de lui, Kate, Bambou et moi, et on est restées des jours, je ne sais plus. Il a été embaumé. Les gens défilaient dans la chambre, la foule chantait dans la rue Je suis venu te dire que je m'en vais..."
Retrouvez l'interview de Charlotte Gainsbourg dans le journal Le Parisien, édition du 14 septembre 2023.
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