Charlotte Le Bon lors du photocall du film La Stratégie de la Poussette au Festival du film de Sarlat le 14 novembre 2012© Abaca
La suite après la publicité
Charlotte Le Bon aurait pu se limiter au mannequinat qui lui permettait de bien gagner sa vie. Mais ça aurait été mal la connaître. Elle n'aime pas programmer et veut de l'aventure. En parlant d'aventure, la belle Québécoise est celle de Benoît Poelvoorde dans Le Grand Méchant Loup, comédie de Nicolas & Bruno, les réalisateurs de La Personne aux deux personnes. Une réflexion sur la crise de la quarantaine d'hommes lassés de leur couple et de leur quotidien. Avec ses grands yeux, elle aurait pu être la victime, mais non, dans ce film, le loup, c'est elle !
Un loup sexy car celui qu'incarne Charlotte Le Bon fait tourner la tête du personnage de Benoît Poelvoorde, une performance dont elle parle dans le magazine Première. Elle a des scènes d'amour avec l'acteur belge – tantôt déchaîné, tantôt réservé –, lui qui est réputé pour être extrêmement pudique dans les scènes intimes : "J'étais gênée, lui aussi, ça s'annulait." Bien dans sa peau et particulièrement rayonnante, la comédienne venue du froid joue une amoureuse, au premier degré : "J'avais parfois peur que ces scènes ne tombent dans la vulgarité, mais non. J'étais quand même souvent nue, ce qui me faisait flipper, et donc j'essayais d'édulcorer le plus possible. J'ai l'impression que la mode est aux actrices françaises qui se mettent à poil dans leurs films, alors je ne voulais pas tomber dans le cliché du 'A mon tour de montrer mes fesses.' Mais bon, ça y est, c'est fait."
Certes, elle se dénude, mais ce n'est pas tout ce qu'on retiendra de cette actrice déjantée. Déjà petite, elle avait écrit un "pur chef-d'oeuvre" : La Crotte de nez fatale. L'histoire laisse sans voix : "La fabuleuse histoire d'une fillette qui farfouille dans son nez et tombe sur une crotte de nez rouge. À partir de là, tout ce qu'elle touche se transforme en or." Charlotte Le Bon préfère faire rire que rire elle-même, et s'agace d'ailleurs quand on lui dit qu'elle n'a pas le physique de son humour : "C'est limite misogyne. Les mecs, eux, peuvent dire n'importe quoi et ça passe. Le pire, c'est quand on attribue ça au fait que je suis québécoise !"
Son humour, il a fait mouche dans les météos du Grand Journal de Canal+. Une expérience dont elle garde un beau souvenir, même si elle avoue : "J'avais peur de devenir bipolaire si j'enchaînais une deuxième saison. Et puis la télé crée une drôle de familiarité avec les fans. Comme j'étais tous les soirs dans leur salon, ils ne se gênaient pas pour me dire quand ils me croisaient dans la rue : 'Toi, je t'aime pas' ou 'T'étais pas drôle hier.'" Elle se souviendra aussi de la période où elle était mannequin : "Je gagnais bien ma vie avec le mannequinat, mais je détestais ça. Ceci dit, ça m'a permis de développer une certaine conscience de mon corps. J'ai aussi appris à m'oublier car, dans ce métier, on fait très souvent des choses contre son gré. Pour l'ego, c'est très bien. Et comme on est toujours seul - en huit ans, je ne me suis fait aucune copine dans le milieu -, on est obligé de se découvrir soi-même."
La belle Isis de L'Écume des jours vient de terminer le tournage de Libre et assoupi de Benjamin Guedj avec Baptiste Lecaplain et Félix Moati. On l'attend aussi dans le biopic de Jalil Lespert sur Yves Saint Laurent, dans lequel elle est Victoire Doutreleau, mais également dans La Marche de Nabil Ben Yadir avec Jamel Debbouze.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Première" des mois de juillet et août
"Le Grand Méchant Loup", en salles le 10 juillet
Un loup sexy car celui qu'incarne Charlotte Le Bon fait tourner la tête du personnage de Benoît Poelvoorde, une performance dont elle parle dans le magazine Première. Elle a des scènes d'amour avec l'acteur belge – tantôt déchaîné, tantôt réservé –, lui qui est réputé pour être extrêmement pudique dans les scènes intimes : "J'étais gênée, lui aussi, ça s'annulait." Bien dans sa peau et particulièrement rayonnante, la comédienne venue du froid joue une amoureuse, au premier degré : "J'avais parfois peur que ces scènes ne tombent dans la vulgarité, mais non. J'étais quand même souvent nue, ce qui me faisait flipper, et donc j'essayais d'édulcorer le plus possible. J'ai l'impression que la mode est aux actrices françaises qui se mettent à poil dans leurs films, alors je ne voulais pas tomber dans le cliché du 'A mon tour de montrer mes fesses.' Mais bon, ça y est, c'est fait."
Certes, elle se dénude, mais ce n'est pas tout ce qu'on retiendra de cette actrice déjantée. Déjà petite, elle avait écrit un "pur chef-d'oeuvre" : La Crotte de nez fatale. L'histoire laisse sans voix : "La fabuleuse histoire d'une fillette qui farfouille dans son nez et tombe sur une crotte de nez rouge. À partir de là, tout ce qu'elle touche se transforme en or." Charlotte Le Bon préfère faire rire que rire elle-même, et s'agace d'ailleurs quand on lui dit qu'elle n'a pas le physique de son humour : "C'est limite misogyne. Les mecs, eux, peuvent dire n'importe quoi et ça passe. Le pire, c'est quand on attribue ça au fait que je suis québécoise !"
Son humour, il a fait mouche dans les météos du Grand Journal de Canal+. Une expérience dont elle garde un beau souvenir, même si elle avoue : "J'avais peur de devenir bipolaire si j'enchaînais une deuxième saison. Et puis la télé crée une drôle de familiarité avec les fans. Comme j'étais tous les soirs dans leur salon, ils ne se gênaient pas pour me dire quand ils me croisaient dans la rue : 'Toi, je t'aime pas' ou 'T'étais pas drôle hier.'" Elle se souviendra aussi de la période où elle était mannequin : "Je gagnais bien ma vie avec le mannequinat, mais je détestais ça. Ceci dit, ça m'a permis de développer une certaine conscience de mon corps. J'ai aussi appris à m'oublier car, dans ce métier, on fait très souvent des choses contre son gré. Pour l'ego, c'est très bien. Et comme on est toujours seul - en huit ans, je ne me suis fait aucune copine dans le milieu -, on est obligé de se découvrir soi-même."
La belle Isis de L'Écume des jours vient de terminer le tournage de Libre et assoupi de Benjamin Guedj avec Baptiste Lecaplain et Félix Moati. On l'attend aussi dans le biopic de Jalil Lespert sur Yves Saint Laurent, dans lequel elle est Victoire Doutreleau, mais également dans La Marche de Nabil Ben Yadir avec Jamel Debbouze.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine "Première" des mois de juillet et août
"Le Grand Méchant Loup", en salles le 10 juillet