
Après une année 2024 particulièrement chargée avec la sortie de deux comédies, Cocorico et Jamais sans mon psy, Christian Clavier attaque 2025 tambour battant. Avant la sortie du film Le Million, où il va partager l’affiche avec Rayane Bensetti, l’ancien membre de la troupe du Splendid est à l’affiche du film Le Routard, sorti ce mercredi et dans lequel il donne la réplique à Hakim Jemili, Alice Taglioni et Fred Testot. L’occasion pour les spectateurs d’assister également à la dernière apparition au cinéma du regretté Michel Blanc.
Devenu maître dans l’art de la comédie, Christian Clavier fait rire les Français depuis plusieurs décennies et lors d’une interview avec le média Brut, l’acteur qui a fait une apparition surprise à un événement particulièrement symbolique avec Isabelle De Araujo récemment, a couvert d’éloges un jeune confrère. “(Pierre) Niney, il est très très bon en comédie, donc lui, je pense que ça serait tout à fait intéressant”, assure-t-il sur une potentielle collaboration entre eux. Une critique que le principal intéressé devrait accueillir avec plaisir, on l’imagine.
Pour distinguer Pierre Niney de certains autres acteurs, Christian Clavier évoque une différence fondamentale dans l’approche. “Si vous voulez, les gens qui sont très, très branchés sur leur narcissisme, c’est très compliqué pour eux la comédie”, analyse-t-il, avant de donner le nom d’un des plus grands acteurs français de l’histoire : “Delon m’a jamais fait beaucoup rire, pour être honnête.” Plus connu pour ses rôles dans des films dramatiques, Alain Delon s’est essayé à la comédie à quelques reprises, notamment en incarnant le rôle de Jules César dans le film Astérix aux Jeux olympiques, en 2008.

Le journaliste de Brut passe alors en revue d’autres acteurs très populaires du moment dans la comédie française, à commencer par Jonathan Cohen. “Un tout petit peu intello pour moi”, lance Christian Clavier, avant d’évoquer de lui-même un autre comédien qu’il affectionne : “Jérôme Commandeur : formidable !” Interrogé sur le prolifique réalisateur Quentin Dupieux, à l’univers décalé, celui qui a quitté la ville la plus attractive du monde pour la plus cosmopolite d'Europe, n’est pas certain que cela fonctionnerait avec sa façon de voir les choses. “C’est un petit peu un truc, je trouve. (...) Le premier film, c’est formidable, le deuxième aussi. Après, c’est toujours sur le même gimmick. ‘Qu’est-ce-que vous jouez ? Je joue une porte’ Un bouton de porte, ce qui est différent”, lance-t-il plein de malice et de sarcasme.