Nikola Karabatic "confronté à l'inconnu" : À quoi ressemble la vie de jeune retraité de la légende du handball français ?

Si le sport français compte de nombreuses légendes, elles sont très peu à avoir autant régné sur leur discipline que Nikola Karabatic pendant plus de 20 ans sur le handball mondial. Le demi-centre, né en Serbie et arrivé en France du côté de Strasbourg à 4 ans, est une véritable légende de son sport et il est légitimement considéré comme le meilleur handballeur de l'histoire. Avec 3 médailles d’or olympiques, 4 championnats du monde, 4 championnats d’Europe et 3 Ligue des champions, celui qui a fait ses adieux au handball aux côtés de son frère Luka, a absolument tout gagné.

Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Nikola Karabatic n’a pas eu la fin souhaitée avec ce terrible échec lors des quarts de finale de la compétition. De quoi nourrir quelques regrets pour celui qui a tant donné pour les Bleus, mais la conclusion d’une carrière immense pour le sportif qui a reçu un long message plein de tendresse de sa compagne Géraldine après sa retraite. Une retraite qu’il digère plutôt bien si l’on en croit l'interview qu’il donne ce mercredi 8 janvier dans les colonnes du Figaro. “C’est incroyable de pouvoir découvrir à 40 ans une nouvelle vie et se réinventer. Je reste toujours au contact du sport, mais d’une autre manière. C’est un vrai privilège. Je suis très heureux, très serein”, explique-t-il.

S’il s’est forcément accordé un peu de repos après l’arrêt de sa carrière sportive, Nikola Karabatic a vite rebondi. Comme il a été annoncé il y a quelques jours, le handballeur qui a fêté ses 20 ans en équipe de France avec sa femme et ses enfants, Alek et Nora, est devenu consultant pour beIN Sports pour le handball, mais pas que ! Fan de sport en général, le frère de Luka Karabatic “interviendra aussi lors des finales NBA en juin, du Superbowl le 9 février à La Nouvelle-Orléans et du tournoi de tennis de Wimbledon”, comme l’expliquent nos confrères. “Je me réjouis aussi de vivre quelque chose de nouveau, de me confronter un peu à l’inconnu, d’apprendre à gérer mon emploi du temps, les sollicitations, voire aussi à me connaître et à découvrir ce qui me fait plaisir en dehors du handball. Cela me permet de sortir de ma zone de confort en allant intervenir dans des entreprises, en utilisant tout ce que j’ai appris lors de ma carrière dans d’autres domaines”, précise-t-il concernant cette nouvelle vie qui s’offre à lui.

Et lorsqu’il est question d’un retour possible dans le handball, celui qui a retrouvé le sourire auprès de son fils Alek après la déception de l'Euro ne ferme pas la porte, loin de là. “Peut-être que dans quelques années, je vais avoir envie d’entraîner, de revenir au contact du monde pro ou du haut niveau, mais aujourd’hui je n’en sais rien. (...) Si un jour un projet intéressant se présente, je ne ferme pas du tout la porte”, explique Nikola Karabatic, avant de conclure : “La transmission a toujours beaucoup compté pour moi, mais pour l’instant, ce côté s’effectue pour moi davantage auprès de la jeunesse et du monde de l’entreprise, que de l’univers purement handball.”