Christian Quesada, qui est incarcéré depuis le 26 septembre dernier à Perpignan pour "manquements" aux obligations de sa libération conditionnelle obtenue en mars 2021, a été condamné à une peine de prison d'un mois ce jeudi 6 octobre. La décision a été prise lors d'une audience devant le juge d'application des peines, a rapporté le Midi Libre en citant L'Indépendant. Il lui a notamment été reproché de ne pas avoir respecté son obligation de travailler. Pour rappel, il avait été condamné pour corruption de mineures et détention d'images pédopornographiques.
L'affaire remonte à l'année 2019, lorsqu'une jeune fille mineure avait porté plainte contre lui en expliquant avoir dialogué sur internet avec un garçon se faisant passer pour un mineur et lui demandant de se dévêtir. Par la suite, ce sont des centaines d'images et de vidéos compromettantes de mineurs et d'enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu'il échangeait avec d'autres internautes, qui avaient été retrouvées sur ses ordinateurs, rapportait à l'époque l'AFP. Si Christian Quesada avait reconnu les faits, il avait tout de même précisé qu'il n'avait jamais commis d'agression sexuelle.
Suite à ces accusations, il avait été incarcéré à Bourg-en-Bresse et condamné à trois ans de prison et de suivi sociojudiciaire pour corruption de mineures, détention et diffusion d'images pédopornographiques. Une décision prise à l'issue d'un procès tenu à huis clos le 8 avril 2020, alors que plusieurs jeunes femmes, entre cinq et dix selon le parquet de la ville, avaient également déposé plainte envers la star de TF1. Il devra attendre mars 2021 avant d'apercevoir une éclaircie et d'obtenir une libération conditionnelle.
Ce qui l'obligeait alors à respecter certaines règles, comme avoir un suivi médical et ne pas fréquenter de mineurs. Il n'aurait donc pas respecté l'une d'entre elles, à savoir celle de travailler, ce qui explique donc sa présence en prison. Pour rappel, il était déjà connu des services de police puisqu'il avait déjà été condamné une première fois en 2002 pour exhibition sexuelle et en 2009 pour détention et consultation d'images pédopornographiques.