Christian Quesada - qui avait marqué les téléspectateurs des 12 coups de midi sur TF1 en 2017 en enchaînant près de 200 participations dans l'émission et en engrangeant plus de 800 000 € de gains - a été interpellé lundi 26 septembre et immédiatement conduit à la prison de Perpignan, où il est désormais incarcéré. Une information rapportée par le Midi Libre. Pour rappel, il était en liberté conditionnelle depuis 2021, après avoir été condamné pour corruption de mineures et détention d'images pédopornographiques.
L'affaire avait commencé en 2019 avec la plainte d'une jeune fille mineure qui expliquait avoir dialogué sur internet avec un garçon se faisant passer pour un mineur et lui demandant de se dévêtir. Par la suite, des centaines d'images et vidéos compromettantes de mineurs et d'enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu'il échangeait avec d'autres internautes, ont aussi été retrouvées sur ses ordinateurs, rapportait à l'époque l'AFP.
Christian Quesada avait reconnu les faits, tout en précisant n'avoir jamais commis d'agression sexuelle. Il avait alors été incarcéré à Bourg-en-Bresse et condamné à trois ans de prison et de suivi sociojudiciaire pour corruption de mineures, détention et diffusion d'images pédopornographiques. Une décision prise à l'issue d'un procès tenu à huis clos le 8 avril 2020, alors que plusieurs jeunes femmes, entre cinq et dix selon le parquet de la ville, avaient déposé plainte.
Mais il avait ensuite obtenu une libération conditionnelle en mars 2021. Et comme pour toutes libérations conditionnelles, il avait certaines obligations comme par exemple un suivi médical et l'interdiction de fréquenter des mineurs. Il n'aurait pas respecté l'une d'entre elles, ce qui explique la décision du juge de Perpignan de révoquer cette libération conditionnelle et d'ordonner son incarcération.
L'homme de 58 ans était déjà connu des services de police puisqu'il avait déjà été condamné une première fois en 2002 pour exhibition sexuelle et en 2009 pour détention et consultation d'images pédopornographiques. Un passé qui avait notamment pesé dans la décision de le placer en détention provisoire.