Christine Arron revient sur ses grossesses qui ont tout changé, avec deux athlètes bien connus

Encore aujourd'hui, Christine Arron reste imbattable au niveau européen. Avec un chronomètre de 10 secondes et 73 centièmes lors des Championnats d'Europe d'athlétisme 1998 à Budapest (Hongrie), la sprinteuse originaire des Abymes, en Guadeloupe, a marqué l'histoire de son sport. Avec une médaille de bronze aux Jeux olympiques et une médaille d'or aux Championnats du monde, elle reste encore aujourd'hui comme l'une des plus grandes athlètes françaises des dernières décennies. Un amour pour le sport qui l'a conduit à rester dans ce domaine une fois sa carrière sportive terminée.

Depuis mars 2020, Christine Arron est entrée officiellement en politique, en soutenant le candidat divers droite aux élections municipales 2020 de la ville de Champigny-sur-Marne. Elle est actuellement maire-adjointe au conseil municipal chargée des Sports de cette même ville du Val-de-Marne. Malgré sa carrière et son emploi du temps chargé, la belle brune de 49 ans a trouvé le temps d'avoir deux enfants. Le premier, Ethan, naît en 2002, alors qu'elle est encore au sommet de sa carrière. Un garçon qu'elle a eu avec Dan Philibert, un athlète français, spécialiste du 110 mètres haies, champion de France à 6 reprises dans les années 90. "J'étais déjà conditionnée mentalement pendant ma grossesse à revenir très vite, parce que c'était pour moi un défi à relever. (...) C'est avant tout dans la tête. Et les mentalités évoluent", raconte la Française en interview à Libération, ce 29 août.

Christine Arron décide de prendre sa retraite sportive en décembre 2012. Une décision motivée par l'arrivée de son deuxième enfant, la petite Cassandre, née en 2013. À l'époque, elle est de nouveau avec un athlète accompli puisqu'il s'agit de Benjamin Compaoré. Spécialiste du triple saut, il est notamment champion d'Europe de sa discipline en 2014. Avec l'arrêt de sa carrière, la sportive vit un moment très compliqué, comme elle l'explique : "On a beau se répéter : 'Voilà, je serai prête quand ça va s'arrêter'. Ça ne se passe pas comme ça. C'est un véritable coup de massue. Tout d'un coup, il y a un vide. Il faut retrouver ses marques. Ce n'est qu'avec le temps que ça se fait."