Dans l'affaire qui oppose la cinéaste Catherine Breillat à Christophe Rocancourt, le parquet aurait, de source judiciaire - une information confirmée au journaliste François Vignolle par l'avocate de Catherine Breillat -, demandé le renvoi du dossier au trbunal correctionnel et la mise en détention provisoire de celui que l'on surnomme "l'arnaqueur des stars".
Selon une information de M6, le parquet de Paris reproche à Rocancourt, surnommé "l'arnaqueur des stars", de ne pas avoir respecté les termes de son contrôle judiciaire, et de ne pas s'être acquitté de sa caution estimée à 350 000 euros. Au juge des libertés et de la détention de décider si Christophe Rocancourt doit aller en prison en attendant son procès.
Rappelons que Christophe Rocancourt a été mis en examen pour abus de faiblesse en décembre 2009 et placé par la même occasion sous contrôle judiciaire. Catherine Breillat, réalisatrice sulfureuse de Romance et d'Une Vieille maîtresse, lui reproche de lui avoir soutiré plusieurs milliers d'euros à hauteur de 850 000 euros. À l'époque, Breillat était affaiblie par un accident vasculaire cérébral (AVC). Christophe Rocancourt a toujours déclaré qu'il s'agissait d'un prêt. Jérôme Boursican, son avocat, ne semble ni inquiet ni "surpris" par cette demande de renvoi de son client devant un tribunal : "Toutefois, nous restons particulièrement confiants sur la relaxe qui sera prononcée au bénéfice de Christophe Rocancourt. En réalité cette affaire n'est pas pénale mais bien civile."
À cette affaire s'ajoute une autre plainte pour abus de faiblesse déposée, en mai dernier, par un riche Américain estimant avoir été abusé à hauteur d'au moins 60 000 euros. Jeff Wade réclame des loyers impayés.
Christophe Rocancourt est évidemment présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à une éventuelle condamnation définitive.
Affaire à suivre...