Réactualisation du 19 janvier, 22h35 : Christophe Rocancourt, incarcéré depuis le 20 décembre pour n'avoir pas respecté son contrôle judiciaire, sera jugé devant la 13eme chambre du tribunal correctionnel de Paris, une chambre spécialisée dans les escroqueries,faux abus de confiance etc..., le 17 février 2012. En attendant son jugement, Christophe Rocancourt restera en prison. Son avocat, Maître Jean-Yves Lienard, a déclaré à l'AFP que la relaxe sera plaidée car l'état de faiblesse n'est pas, d'après lui, démontré. Rendez-vous donc au tribunal le 17 février...
Le 20 décembre, nous écrivions :
Ce 20 décembre, un juge parisien des libertés et de la détention a ordonné le placement en détention provisoire de Christophe Rocancourt, surnommé "l'arnaqueur des stars", selon une information exclusive de M6. Il passera Noël dans le quartier VIP de la prison de la Santé. Ceci résulte d'une affaire d'abus de faiblesse qui l'oppose à Catherine Breillat, pour laquelle il a été mis en examen. Il est accusé de ne pas s'être présenté aux contrôles judiciaires, ni d'avoir payé sa caution.
Dans sa dernière interview d'homme libre, Christophe Rocancourt affirme s'être présenté aux convocations, s'insurge de passer Noël en prison, loin de sa fille Tess - qu'il a eue avec son ex-compagne -, et estime qu'il paie à cause de son nom. Pour lui, cet argent qu'il a pris à Catherine Breillat était un prêt qu'il n'a pas remboursé. Son avocat rajoute ces mots forts : "Une commission rogatoire a démontré que mon client n'avait pas les moyens de payer cette caution. C'est une sorte de racket judiciaire. En réalité cette affaire n'est pas pénale mais bien civile." Retrouvez son intervention télévisée sur le site M6.
Christophe Rocancourt n'a pas respecté son contrôle judiciaire, ni payé sa caution qui s'élève à 300 000 euros, estime quant à lui le juge des libertés. Catherine Breillat l'accuse de lui avoir extorqué la somme de 720 000 euros, en profitant de sa faiblesse, suite à un accident vasculaire cérébral. D'après les paroles de l'avocat de la réalisatrice d'Une vieille maîtresse datant du mois d'octobre, lors de la demande par le parquet de l'incarcération de Christophe Rocancourt, l'infraction d'abus de faiblesse était "bien caractérisée".
Cette affaire se double d'une autre plainte pour abus de faiblesse qui date du mois de mai et concernant un Américain clamant avoir été trompé par Christophe Rocancourt à hauteur d'au moins 60 000 euros.
Christophe Rocancourt reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de ces affaires.