Coline Berry doit être soulagée. Ce mercredi 17 juillet, la cour d'appel de Lyon l'a relaxée dans le procès pour diffamation que lui avait intenté son ex-belle-mère, Jeane Manson. Cette dernière reprochait à la fille de Richard Berry d'avoir tenu des propos diffamatoires à son encontre dans plusieurs médias dont Le Monde.
Au mois de décembre, la cour de cassation avait annulé la condamnation de Coline Berry pour diffamation. Cette relaxe est donc une victoire de plus pour les maîtres Patrick Klugman et Ivan Terel, les avocats de Colline Berry, joints par l'AFP : "Nous pouvons enfin dire justice pour Coline Berry." Il était, selon eux, "impossible de condamner Coline Berry pour avoir dénoncé ce qu'elle a vécu."
Après les accusations de Coline Berry envers son père, une enquête avait été ouverte. Cette dernière a été classée sans suite le 31 août 2022 pour cause de prescription. Elle accusait également Jeane Manson d'avoir participé avec lui à ces agressions. Des faits que Richard Berry et Jean Manson ont toujours niés. Maître Jacques Verdier, avocat de Jeane Manson, avait dénoncé une "vengeance" de Coline Berry contre son père, dont sa cliente apparaît comme une victime collatérale.
En mai, à la suite d'une audience, Jeane Manson avait été victime d'un malaise cardiaque nécessitant plusieurs jours d'hospitalisation. Elle avait quitté la salle d'audience précipitamment, après une dernière prise de parole, au moment où son avocat, maître Jacques Verdier, devait entamer sa plaidoirie.
Un mois plus tard, Jeane Manson avait donné de ses nouvelles, affirmant avoir failli mourir de Takotsubo, le "syndrome du coeur brisé" : "Une insuffisance cardiaque aiguë survenue à la suite d'un choc émotionnel. J'aurais pu mourir si les secours n'avaient pas été aussi rapides. Pour le moment, aucune intervention n'est prévue mais je suis très suivie" avait-elle indiqué dans La Dépêche. Un combat judiciaire qui n'aura laissé personne indemne.