Ce jeudi 23 février, a été diffusé sur France 2 en deuxième partie de soirée le Complément d'enquête "Milliardaires : les bonnes oeuvres ça rapporte !". Depuis quelques années, il est devenu fréquent de voir les plus riches de la planète céder une partie de leur fortune aux bonnes oeuvres, le magazine s'est donc intéressé de connaître les raisons de ces nouveaux philanthropes. Et au programme, on a pu notamment découvrir Marc Ladreit de Lacharrière, le président de Fimalac – qui a souhaité céder ses parts - il est actionnaire à hauteur de 40% au sein du groupe Barrière - a pu être interrogé par Tristan Waleckx au sein du musée du Quai Branly, auquel il a légué en 2018 une collection d'oeuvres africaines et océaniennes.
En termes de philanthropie, la France est placée 30ème à l'échelle mondiale alors que nous sommes la 7ème puissance économique au monde. Le milliardaire Marc Ladreit Lacharrière (propriétaire de Webedia, société éditrice de Purepeople) mentionne que la générosité n'est pas suffisamment présente dans l'ADN des français. "La philanthropie n'est pas dans la culture française, on a la culture de Colbert, on a la culture de Napoléon, c'est l'État qui doit tout donner", fait-il savoir. Alors que la France connaît un profond endettement, les entreprises ont un rôle complémentaire de l'État et doivent s'engager. Le président de Fimalac reconnaît que "la culture est quelque chose d'important, c'est quelque part le ciment de la société, c'est là où il y a toutes les valeurs de l'entreprise et du pays, c'est là où il y a toutes les convictions qui sont nécessaires pour faire l'identité nationale".
Sur la Fondation Louis Vuitton, sur laquelle le milliardaire a été interrogé, il a répondu que Bernard Arnault a contribué à faire de Paris la première ville touristique au monde participant ainsi au rayonnement culturel de la France. Marc Ladreit de Lacharrière s'est également félicité que la philanthropie s'accroit davantage d'année en année, son budget auprès des français a été multiplié par deux en dix ans, il atteint 9 milliards d'euros. Notre-Dame de Paris a pu en être un exemple puisque plus de 350 000 français ont souhaité participer à la reconstruction du symbole culturel de la France.