EXCLU : Maxime Dereymez et la nouvelle saison de DALS : "J’ai certainement utilisé des mots que je n’aurais pas dû employer"

Purepeople : Aujourd’hui, c’est votre anniversaire, vous avez 43 ans. Quel cadeau vous ferait le plus plaisir ?
Maxime Dereymez : J’aimerais internationaliser mon travail, développer mes projets à l’étranger.

Votre actualité, c’est "Bonne Nouvelle". Pouvez-vous nous en parler ?
C’est une comédie musicale sur une jeune femme qui chante dans le métro pour gagner sa vie. Un jour, elle est repérée par un costumier d’un grand cabaret, le Ballroom. Mais la vedette du cabaret, voyant en elle une rivale potentielle, va tout faire pour l’évincer et la mettre en difficulté. De son côté, le directeur remarque que cette jeune femme porte un collier qui ressemble étrangement à celui qu’il avait offert, des années auparavant, à une femme qu’il a aimée et qui est décédée. Cette découverte va bouleverser leur destinée.

Vous êtes l’auteur de cette histoire. Vous êtes-vous inspiré d’éléments de votre vie personnelle ?
Mon souhait était de proposer un spectacle très parisien. Le métro est devenu le fil conducteur naturel, d'où la station «Bonne Nouvelle», symbole d'un changement positif dans la vie du personnage principal. C’est une histoire contemporaine, avec une atmosphère très parisienne, un peu dans l’esprit d’Amélie Poulain, musicalement variée entre des ballades françaises et des morceaux très rythmés composés par mon hyper talentueuse amie Nade.

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Préférez-vous la scène ou la télévision ?
À la télévision, je ressens peu de stress devant les caméras. Ce que j’aime le plus sur scène, c’est le contact direct avec le public. Je vis cela depuis très jeune, grâce à la danse sportive. Aujourd’hui, divertir et séduire le public autrement, de façon plus artistique, me passionne énormément.

Quel impact a eu sur votre carrière votre victoire dans l’émission Dancing Show (France 2) avec Fauve Hautot ?
Cette victoire en 2006 a profondément changé ma perception. Je venais de la danse sportive, très orientée compétition. Là, j’ai découvert la dimension artistique de la danse, ce qui m’a poussé à créer mes propres spectacles et à fonder ma troupe D’pendanse.

Elle regroupe des danseurs célèbres comme Denitsa Ikonomova, Jordan Mouillerac, Christian Millette ou Katrina Patchett. Comment décririez-vous cette troupe ?
C’est avant tout une bande d’amis réunis autour d'une passion commune. Ce n'est pas simplement une réunion amicale : chacun apporte une forte compétence technique et artistique. Nous sommes également très proches dans la vie privée, nous partons même régulièrement en vacances ensemble.

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Pouvez-vous décrire chacun d’entre eux ?
Denitsa est très professionnelle, extrêmement investie et loyale. On peut toujours compter sur elle. Jordan est super créatif, avec un style très personnel. Personnellement, c’est quelqu’un de sanguin, fougueux, mais très attachant. Christian est particulièrement méticuleux et passionné professionnellement. C’est l'un de mes meilleurs amis, quelqu’un de profondément gentil et fiable. Enfin, Katrina traverse une période où elle souhaite prendre son indépendance professionnellement. Ça a été ma partenaire de danse pendant plus de quinze ans. On a vécu tellement de choses. Nous sommes bien sûr très proches.

Envisagez-vous un jour d’arrêter de danser sur scène pour vous consacrer exclusivement à la mise en scène ?
Cumuler les deux rôles est difficile. Il m'arrive de manquer de concentration sur ma propre performance, car je dois penser à beaucoup de choses simultanément. Je pourrais donc, à terme, privilégier uniquement la création de spectacles, m’investir sur de nouveaux projets, même si je ne ferme pas complètement la porte à la danse.

Quel est votre regard sur la saison actuelle de Danse avec les Stars ?
J’ai regardé quelques épisodes. Il y a de très bons candidats, notamment Lénie qui se démarque vraiment. Mais cette saison est particulière : ce n’est peut-être pas forcément la technique qui primera, il y a aussi un fort attachement du public à certains candidats.

Qui, selon vous, a le plus progressé ?
Claude. Il partait de très loin, mais c’est un battant. Comme tous les sportifs, il a une mentalité de gagnant, il travaille dur et s’investit totalement dans l’apprentissage de la danse. Adil est aussi très surprenant et se débrouille vraiment pas mal.

Et si vous deviez miser sur un gagnant ?
Si on se base uniquement sur la performance, ce serait Lénie. Mais si on prend en compte l’émotion et l’attachement du public, tout peut arriver.

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Vous avez récemment tenu des propos sur DALS qui ont fait beaucoup parler…
On m'a demandé s'il existait des tricheries. J'ai répondu : «Oui, mais pas celles auxquelles vous pensez.» J’ai expliqué qu'il nous arrivait parfois, moi y compris, de camoufler certaines lacunes des célébrités en faisant davantage de portés, par exemple. Je m’étais aussi un peu étalé en disant que parfois, malheureusement, on ne reconnaissait plus suffisamment les danses qui nous étaient imposées. Mais ces propos ont été exagérés, repris de façon à laisser croire que je critiquais directement l’émission. Comme je n’étais plus dedans, ça me faisait passer pour quelqu’un d’aigri. J’avais pourtant précisé clairement dans mes interviews précédentes que mon contrat était là, sous mes yeux, donc je n’avais pas été viré. 

Vous regrettez ces propos ?
Oui et non. J’ai juste oublié que je m’adressais à des médias et qu’un mot ou qu’une phrase pouvait tout de suite être amplifié ou déformé, créer une polémique. J’ai certainement utilisé des mots que je n’aurais pas dû employer, parce que j’ai parlé en passionné. Ça, c’est mon problème – ou ma qualité, ça dépend comment on le voit – mais pour ce genre d’exercice, il faudrait que je modère davantage mes propos. Ça m'a affecté, je ne voulais absolument pas que les gens pensent que je m'en prenais à l’émission ou à la production ou que j’étais frustré.

"Il faudrait que je modère davantage mes propos. Ça m'a affecté, je ne voulais absolument pas que les gens pensent que je m'en prenais à l’émission ou à la production ou que j’étais frustré"

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Quand on lit par exemple : «Il manque des bons profs», c’est violent…
Je n'ai jamais voulu dire ça ! De toute façon, il y aura toujours de meilleurs professeurs que d’autres, mais ça reviendrait aussi à me mettre moi-même sur un piédestal par rapport aux autres danseurs, et je ne me permettrais jamais de faire ça. On retient et on détourne une phrase et on oublie tout ce que j’ai dit de positif : que l’émission a été un tremplin extraordinaire pour moi, qu’elle m’a permis de vivre de ma passion, et surtout que ça a mis en avant la danse de salon. Alors oui, parfois, en tant que danseur de salon, j’aimerais retrouver davantage l’essence même de ces danses. C’est la seule petite réserve que j’ai émise. Mais tout le reste de mes propos était très élogieux.

Si on vous rappelle dans DALS, vous y allez ?
Je ne suis pas complètement fermé à cette idée. Mais ça dépendra vraiment du contexte du moment. Cette année, si j’avais fait l’émission en même temps que la comédie musicale, ça aurait été catastrophique pour moi. Donc, si l’année prochaine je suis en pleine tournée avec mon spectacle, peut-être que j’aurai encore un choix à faire et à voir quelles sont mes priorités par rapport à ma carrière.

Quel est votre plus beau souvenir dans l’émission ?
J’ai toujours dit que si ma dernière saison était celle avec Keinoa, je ne serais absolument pas déçu. C’était une très belle saison, qui me permettrait de refermer cette magnifique parenthèse de treize saisons sur une note positive. Maintenant, il y en a tellement d’autres... La première saison avec l’une des meilleures danseuses -si ce n’est la meilleure-, Sofia. La saison avec Shy’m était aussi une folie totale. Celle avec Pamela Anderson reste aussi parmi mes préférées, car c’était presque un téléfilm à elle seule, tant il y a eu de rebondissements.

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Et la pire ?
Sans hésiter, la saison il y a deux ans avec Lââm. Quatre heures avant la première rencontre, j’étais hospitalisé aux urgences avec une kératite très grave. J’ai failli perdre mon œil. Et pour aggraver les choses, j’ai contracté une maladie nosocomiale. J’ai été hospitalisé deux fois pendant la saison. Je souffrais énormément sur le plateau et la lumière me faisait mal aux yeux, mais j’ai quand même tenu à assurer, ce qui, rétrospectivement, n’était peut-être pas la meilleure idée. J’ai subi énormément de critiques injustes parce que les gens qui ne me suivaient pas sur les réseaux sociaux pensaient que je «me la pétais» en portant des lunettes de soleil, alors que c’était pour soulager mes douleurs.

Que faites-vous pour décompresser en dehors du travail ?
Je passe du temps avec mes amis, je sors, je fais la fête. C’est important pour moi d’avoir ces moments de respiration après des semaines chargées.

Avec qui partagez-vous votre vie ?
Avec une demoiselle très poilue… Ma chienne Ginger. C’est une présence précieuse au quotidien. J’ai beaucoup souffert de la perte de Foxtrot, mon précédent chien, et Ginger m’apporte énormément d’amour et de réconfort.

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Êtes-vous célibataire ?
Oui, je suis célibataire.

N’avez-vous pas envie de construire une famille ?
Honnêtement, pas vraiment. J’ai certes peur de le regretter plus tard, mais la responsabilité d’un enfant me semble immense. Quand je vois des parents autour de moi, notamment Denitsa qui gère tout avec une organisation impressionnante, je me demande si j’en serais capable. Peut-être que c’est une forme d’égoïsme, mais pour l’instant, ce n’est pas une priorité.