Conchita Wurst : L'amour, l'avenir, son personnage, elle dit tout !

Le 23 mai 2015, Conchita Wurst, gagnante de la précédente édition de l'Eurovision, coprésentera le 60e concours à Vienne, en Autriche. La chanteuse travestie, de son vrai nom Tom Neuwirth, s'apprête à sortir son premier album éponyme et a publié un livre intitulé Moi, Conchita (éditions l'Archipel). Se pliant à l'exercice de la promo, elle s'est livrée sur son intimité...

Si sa perruque, sa barbe et son look de femme ont grandement contribué à sa victoire sur la scène de l'Eurovision (avec un impressionnant score de 290 points) et ont fait d'elle une curiosité médiatique demandée aux quatre coins de l'Europe, Conchita Wurst n'affiche pas toujours ce costume de drag queen. A cet égard, elle confirme se sentir encore comme étant "Tom", un jeune homme de 26 ans. "Quand je sors en Conchita, je passe plus de temps à faire des selfie qu'à boire des verres. A Vienne, la communauté gay me connaît, ils s'en fichent que je vienne en Tom ou en Conchita. Ailleurs, personne ne peut me reconnaître. Quand j'ai des réunions de travail ou que j'enregistre mes disques, je ne me travestis pas", a-t-elle confié au journal Le Parisien.

Réclamée un peu partout, Conchita Wurst savoure le succès, elle qui vient de la campagne et a démarré dans un obscure boys band. C'est d'ailleurs, en partie, à cause d'un planning chargé qu'elle n'a pas vraiment le temps de penser à l'amour, mais pas uniquement... "Je suis célibataire. Je ne cherche pas spécialement l'amour, je pense que ça arrive quand ça doit arriver. Je ne sais pas si je serais capable de le reconnaître si je le voyais, tellement je suis occupée. Mais, bon, je suis déjà deux personnes !", a-t-elle déclaré. Et, concernant son avenir, elle ne semble pas s'en précoccuper pour le moment. "Peut-être qu'à 40 ans j'en aurai marre de porter des talons hauts. Peut-être que je trouverai un autre personnage. Mais, pour l'instant, cette femme barbue me rend très heureuse", a-t-elle confié.

Thomas Montet

L'interview de Conchita Wurst est à lire dans Le Parisien, en kiosques le 4 mai 2015