A 58 ans, Corinne Masiero mène une vie bien différente que par le passé. Il faut dire qu'elle est auréolée de l'immense succès populaire de la série policière Capitaine Marleau. Depuis, celle que l'on a aussi vue au cinéma dans le film Effacer l'historique gagne forcément mieux sa vie et, surtout, elle l'a mise sur de bons rails après avoir connu une période sombre.
En effet, Corinne Masiero a eu une jeunesse compliquée, marquée par la consommation de drogues. Et, pour se payer ses substances, elle n'a pas hésité à vendre son corps à des hommes, mais aussi à dealer. Dans Paris Match, la comédienne avait évoqué cette époque de sa vie et son passé de toxicomane. "Tu vis dans les vapes, tu piques du 'zen', tu te grattes, tu vomis... Et pour décrocher, tintin ! La méthadone n'existait pas encore. Le vrai problème, ce n'est pas la came, mais pourquoi tu te cames", disait-elle alors. Et le magazine d'apporter quelques précisions supplémentaires sur la manière dont Corinne Masiero s'organisait pour pouvoir s'acheter de quoi se droguer : "Pour payer sa dope, elle satisfait les plaisirs à sens unique, deale un peu."
Une phrase qui, entre les lignes, évoque la prostitution. Mais la comédienne, qui s'est séparée du compagnon avec lequel elle avait passé 20 ans de sa vie, elle-même l'avait admis précédemment, cette fois dans les pages de Télé Star. "Pour moi qui ai connu la drogue, la prostitution et des années de galère, sans le théâtre, j'aurais sombré", avait-elle déclaré. Etre sur scène, cela a été sa révélation. Ainsi, Corinne Masiero fait du théâtre depuis le milieu des années 1990 et, au début de la pandémie de coronavirus, elle s'était fortement inquiétée du risque d'hécatombe pour le milieu de la culture. Pour celle qui a trouvé le meilleur moyen de s'exprimer en montant sur scène, il était inenvisageable de ne pas tout faire pour aider tous ceux qui gravitent dans ce monde. Un combat parmi tous les autres, Corinne Masiero assumant son côté grande gueule, comme lorsqu'elle décide de faire un happening décrié sur la scène des César, un moment qui restera culte...