C'est un enchaînement de cas testés positifs au gouvernement qui coïncide avec la cinquième vague en France. L'annonce du Premier ministre Jean Castex, d'abord cas contact de sa fille puis testé positif à la Covid-19 le 22 novembre 2022 a été suivie ce mardi 23 novembre par celle de la ministre de l'Insertion Brigitte Klinkert. La femme politique de 65 ans, entrée au gouvernement depuis le mois de juillet 2020, s'est mise à l'isolement pendant dix jours, comme elle l'a indiqué via son compte Twitter : "Après avoir été déclarée cas contact d'une personne testée positive au COVID-19, j'ai réalisé ce matin un test PCR qui s'est avéré positif. Ne présentant à ce stade aucun symptôme, j'ai aménagé mon agenda afin de poursuivre mes activités à l'isolement."
Conseillère régionale du Grand Est, Brigitte Klinkert est la ministre déléguée à l'Insertion auprès de la ministre du Travail Elisabeth Borne. Cette dernière avait souffert de la Covid-19 en mars dernier, devant être hospitalisée.
Brigitte Klinkert ne semble pas faire partie des cas contacts du Premier ministre. En déplacement à Bruxelles, Jean Castex a en effet pu transmettre le virus à son homologue belge Alexander de Croo et quatre de ses ministres dans un premier temps, et à ses accompagnateurs tels que la ministre des Armées, Florence Parly, celui de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Eric Dupond-Moretti, et le secrétaire d'Etat à l'Europe, Clément Beaune. Une longue liste à laquelle on peut ajouter le directeur général de la Sécurité intérieure, Nicolas Lerner, celui de la Sécurité extérieure, Bernard Emie, le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, et le Coordonateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, Laurent Nunez.
Ce deuxième cas au gouvernement survient alors que le Conseil de défense doit se pencher mercredi sur la question du calendrier des rappels, question rendue pressante par l'accélération de l'épidémie de Covid-19, précise l'AFP.