Le chanteur Da Silva s'apprête à faire son retour dans les bacs avec le disque L'Aventure et, à cette occasion, il parle musique dans les pages du magazine Voici. De sa collaboration avec Hélène Ségara en passant par Jenifer ou ses envies d'écrire pour de grosses pointures, il se lâche...
L'ambiguïté est nécessaire dans la création
Avant de mettre la touche finale à son nouveau disque, Da Silva s'était récemment illustré sur Paradis secret, le dernier album de Jenifer, qu'il a produit mais qui n'a pas rencontré le succès. "Elle avait envie de grandir, alors que la maison de disques avait envie qu'elle reste une femme enfant, légère. Et puis, l'époque veut que les gens populaires disparaissent un moment (...) Les planètes vont à nouveau s'aligner pour Jen, c'est certain", dit-il. Qu'importe l'échec, l'artiste a eu beaucoup de plaisir à travailler avec la chanteuse, très discrète depuis son médiatique accident de voiture. "Il y a pire que de passer trois semaines en studio avec une jolie fille (...) Mais mieux vaut ne pas mettre de mots sur ce qui se passe entre un homme et une femme : l'ambiguïté est nécessaire dans la création", dit-il énigmatique...
C'était limite si on ne me jetait pas des cailloux
Da Silva n'est pas encore une figure très populaire auprès du grand public pourtant il a collaboré avec des artistes très appréciés comme Enrico Macias ou Soprano. "En 2004, j'étais estampillé chanteur 'dark' dans un label 'qualité chanson' (...) J'ai ensuite accepté d'écrire pour Hélène Ségara et c'était limite si on ne me jetait pas des cailloux", lâche-t-il. Malgré cela, il ne dit pas oui à n'importe qui et affirme avoir refusé d'écrire pour des pointures. D'ailleurs, il estime que "90% de la chanson française, c'est de le merde". Il ajoute : "En revanche, j'adorerais bosser pour François Hardy ou Marc Lavoine", dit-il. Le message est passé...
L'interview intégrale est à lire dans Voici en kiosques le 22 septembre 2017
Thomas Montet